Samedi 13 septembre 2025
The Options

Par Maxime Beaulieu
C’est maintenant devenu une tradition, débuter le samedi avec des prestations acoustiques au Knock-Out. Le premier groupe à s’exécuter est The Options, un trio thetfordo-montréalo-lavalois (Sainte-Brigitte-de-Laval et non Laval-de-Laval) offrant un punk acoustique avec piano. J’arrive quelques minutes avant le début du spectacle et le disquaire est déjà bondé, ça fait longtemps que The Options n’a pas joué à Québec, le public attendait clairement le groupe de pied ferme. On ne voit pas grand-chose mais on entend très bien les merveilleuses pièces de la formation. La présence de Valérie Morin au piano ajoute vraiment une magnifique touche au son afin de se démarquer des autres artistes punk-acoustique. The Options a lancé une nouvelle chanson une semaine auparavant, d’ailleurs un vidéoclip a été tourné lors de la performance pour Silver Platter, on pourrait donc s’attendre à d’autres nouveautés dans un futur proche.
All My Friends Have Kids

Par Maxime Beaulieu
C’était ensuite au tour de All My Friends Have Kids qui nous présentait une formule réduite en duo, malgré la présence du batteur du groupe qui se retrouvait sans rôle pour cette fois. J’avais vu la formation rapidement lors de la Fête de la Musique de Québec au beau milieu de la rue St-Jean, j’avais bien apprécié et je dois dire que j’adore le nom du groupe. C’était fort agréable d’entendre les pièces pop-punk en version minimaliste et unplugged. Il y avait cependant la présence quelque peu dérangeante d’une personne dans le public qui enterrait la musique tellement elle parlait fort, c’est assez dommage d’avoir son expérience gâchée par quelqu’un de la sorte.
The Robert’s Creek Saloon

Par Jade Poliquin
C’est un band de Québec dont j’avais déjà vu le nom sur certains festivals dans les années antérieures, mais que je n’avais jamais pris le temps d’écouter jusqu’à ce jour. J’ai été agréablement surprise par ceux-ci et leur mélange fou de ska-swing, jazz, hip-hop et j’en passe. Mais une chose est sûre : tout le monde peut trouver un de leurs dadas dans leurs chansons. Ils possèdent d’autant plus quelques chansons en français, et nous avons eu droit, au cours de leur set, à leur première composition francophone qu’ils avaient faite dans le temps. Malgré leur tonalité très festive, certaines de leurs chansons sont bien plus relax et tirent légèrement vers le blues, complétées à merveille par le puissant son d’une trompette.
The Anti Queens

Par Jade Poliquin
Ce band vancouvérois de punk était clairement le band que j’étais la plus impatiente de voir durant ce beau festival, et je ne suis en aucun cas déçue par leur performance. La chanteuse a une voix très puissante pourrais-je même dire poignardante et elle performe d’excellents rasps vocaux, ce qui me donne presque des frissons. Iels ont une très belle énergie et ne se cachent pas de partager certains messages comme : « Trans rights are human rights! » ou bien « Middle fingers in the air, everyone! », ce qui les rend réellement punk, à mon avis.
Nous pouvons voir à plusieurs reprises des moshpits se créer à travers la foule, qui semble très apprécier cette incroyable formation. La chanteuse nous partage d’autant plus sa hâte de pouvoir enfin voir le groupe The Planet Smashers performer plus tard dans la soirée. Il est toujours très plaisant de voir que ce qu’iels font les passionne, et iels n’hésitent pas à nous le prouver en arborant leurs plus beaux sourires à maintes reprises.
The Planet Smashers

Par Jade Poliquin
Si tu cherchais encore quel était le meilleur moyen d’avoir le fun de ta vie, mais un mal de genoux assuré, eh bien, The Planet Smashers étaient de la partie afin de nous donner toute une performance. La foule et les agents de sécurité ne se sont pas gênés une seconde pour danser sur leurs airs de ska, avec d’incroyables tonalités de cuivres et de bois… (la famille d’instruments, pour ceux et celles qui n’auraient pas suivi rendus à ce stade-là du texte). Ils ont récemment sorti un album et nous ont interprété quelques-unes des chansons qui y figurent. Mais bien évidemment, ils nous ont joué de leur vieux stock en cette belle journée nationale du ska! Le chanteur nous a également montré ses talents en langue française et nous a traduit la demande « circle pit » par… « pit de cercle »! Ce qui, honnêtement, n’est pas fou en soi! Bref, l’Agora était maintenant devenue une vraie piste de danse, et nous y avons tous vécu un agréable moment!
Streetlight Manifesto

Par Maxime Beaulieu
Haaaa…Streetlight Manifesto! Quel band! Je ne suis pas le plus grand fan de ska-punk au monde mais ce groupe-là est sans aucun doute un de mes bands préférés tous styles confondus. C’est parfois festif, parfois dépressif, parfois dansant, parfois tranquille, mais c’est toujours touchant, pertinent et beau. La formation a une grande signification dans ma vie, c’était parmi les préférées de ma soeur, j’ai donc écouté énormément de Streetlight Manifesto après son décès, particulièrement l’album de reprises acoustiques du chanteur. 22 ans se sont écoulés depuis le premier album « Everything Goes Numb » pourtant la formation n’a pas perdu de sa fougue, particulièrement Mike Brown un des saxophonistes qui saute, danse et crie sans cesse. Une nouvelle galette est en préparation, elle devait même être déjà lancée mais a été reportée à l’automne. On a tout de même pu entendre une nouvelle chanson et le groupe n’a clairement pas l’intention de s’adoucir, c’est tout un brûlot! Alors que je trippais ma vie sur le show, mon capteur de caméra lui ne trippait pas autant, d’où les photos en noir et blanc, ça n’empêche pas que c’était tout un spectacle qui est un de mes préférés de cette édition d’Envol.
KJT

Par Maxime Beaulieu
Pour terminer cette troisième et dernière soirée Envol et Macadadième trois choix s’offraient à moi : The Carringtons pour la quatrième fois de l’année au Scanner, le hardcore de Street Power et Death Before Dishoner pour ma première fois à vie à l’Anti ou bien le rap de prestige de KJT à la Source de la Martinière. Après trois jours de punk et métal, un peu de rap ferait du bien aux tympans, le fait que la Source soit la salle la plus près de chez moi aide aussi à la décision. C’est un moment spécial pour le lyriciste de Québec alors qu’il profite de l’occasion pour célébrer le premier anniversaire de son album « Lettres de noblesse », pour ce spectacle il est entouré de DJ K-Turnaz aux platines et d’Alice Bradier qui rocke le saxophone sur un chaud temps! Fidèle à son habitude, le rappeur nous a offert une petite séance de rap improvisée où le directeur des communications du festival a même lancé quelques phrases au micro. On a également eu droit à un cypher avec une dizaine de rappeurs et rappeuses, vraiment le clou du spectacle. Si la salle était un peu moins remplie que lors du lancement au STUDIOTELUS un an auparavant, KJT nous a tout de même offert une excellente performance tout en démontrant sa maîtrise des mots. Comme il le dirait si bien lui-même : et l’histoire se poursuit!
Conclusion
Par Jade Poliquin
Je vous laisse maintenant sur ces quelques mots… Envol et Macadam a été une réussite une fois de plus cette année. Il est si plaisant d’avoir ce genre de festival alternatif dans la belle ville de Québec. Après tout, ce n’est pas qu’un simple festival : c’est une occasion incroyable de faire de nouvelles découvertes, de nouvelles rencontres et de partager une panoplie de moments exceptionnels. Je tiens à remercier par le fait même l’ensemble des personnes qui ont collaboré, de près ou de loin, à ces trois journées de festivités. Bien que je sois plus qu’heureuse de pouvoir enfin me reposer, j’ai déjà hâte de voir ce que la 29ᵉ édition nous réservera et quels artistes seront des nôtres pour festoyer comme il se doit!
Par Maxime Beaulieu
De mon côté, je ne peux passer sous silence l’énorme claque au visage offerte par Enfants Sauvages, la visite sanitaire de Scare, les rassemblements de Béton Armé sur la barricade et les délicieux bagels véganes de Beagle Bagel. Une troisième année consécutive pour moi à la couverture de ce festival, on y est toujours aussi bien accueilli et traité. J’ai fait mes premières photos de concert à cet évènement en 2009, alors que c’était toujours à l’Îlot-Fleurie, c’est donc assez spécial de me retrouver dans le pit photo après tant d’années et c’est surtout fort plaisant de voir Envol et Macadam perdurer de la sorte.
Galerie photos