Photos : Amour et évolution avec Adieu Narcisse et PAR.SEK

PAR

Maxime vous en a parlé, il y avait énormément de choix en ce 22 novembre. Les Shirluxes. Vulgaires Machins. Alphonse Bisaillon. Et aussi de la belle visite tout droit venue de France et une sortie de résidence pour un beau plateau double à L’Anti Bar & Spectacles.

Adieu Narcisse

Pour débuter cette soirée queer engagée, Adieu Narcisse est sorti de sa tanière pour mettre à l’essai une nouvelle version de son projet. Accompagné de ses fidèles complices Daniel Hains-Côté (batterie), Mike Morris (basse) et Phile Després (danse et… choeurs!), Jorie Pedneault a également fait appel au guitariste Alexis Goulet-Bouchard et au claviériste et saxophoniste William Lévesque pour cette nouvelle mouture. Si vous avez eu la chance de suivre Jorie depuis 2019, vous avez sûrement remarqué qu’Adieu Narcisse est de plus en plus organique : les synthés sont beaucoup plus effacés, les guitares beaucoup plus présentes (faut dire que quand t’as Alexis dans ton band, les soli enflammés prennent beaucoup de place). En pleine transition dans plusieurs sens du terme, on remarque que la voix de Jorie est en train de changer, et les parties chantées sont adaptées en conséquence.

J’ai été très impressionné par la qualité de ce matériel présenté de façon très brute, que ce soit les nouvelles chansons ou celles, plus « anciennes », remises au goût du jour avec le nouveau band bonifié. Du bon pop-rock avec un p’tit côté punk sur les bords. Bon, ce ne sont que des esquisses (ce qui explique que je ne m’y attarde pas), mais ça s’annonce très bien, même si la version « définitive » risque d’être fort différente!

PAR.SEK

Ensuite, on a pu apprécier la musique de PAR.SEK, venu de France pour participer à Coup de coeur francophone et profitant de l’occasion pour faire un petit crochet à Québec. PAR.SEK est un projet pop mené par l’auteur-compositeur-interprète Simon, qui est accompagné sur scène de Coco à la basse et de Manon à la vidéo et au gribouillage en direct (allez voir les photos, vous allez comprendre).

Pour vous donner une idée de la musique qu’on a pu entendre, imaginez un peu un croisement entre la désinvolture de Philippe Katerine et l’énergie de Yelle. Simon prend énormément de place sur scène, dansant et chantant comme s’il n’y avait pas de lendemain. Coco n’est pas en reste, je me dis qu’il ferait un bon duo metal avec Alexis (ça ferait des bonnes shots de cheveux). Y’a que Manon qui est un peu plus tranquille, mais on comprend pourquoi, elle travaille très fort avec sa caméra, sa tablette et les diverses projections qui s’affichent derrière le trio.

Et on a fait comme Simon et compagnie : on a dansé nos vies sur ces chansons qui parlent d’amour et de fin du monde, parfois les deux en même temps, toujours avec plein de bienveillance, même dans les moments les plus engagés. Y’avait beaucoup de théâtralité dans la prestation, et c’est là que j’ai compris pourquoi il y avait tant d’atomes crochus entre les deux formations : elles visent la même chose, soit faire tomber toutes les barrières pour qu’on puisse enfin s’aimer librement avant que tout pète une bonne fois pour toutes.

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