Le 22 novembre, le Pantoum affiche complet pour accueillir Les Shirley et Les Deuxluxes. Le rock est à l’honneur, agrémenté d’une bonne touche féminine. Une partie de Limoilou est à St-Roch et d’heureux expertes et experts de la fête sont bien en vie dans la salle. On pensait que Les Shirley ouvrirait le bal, finalement c’est Les Deuxluxes. Il y a de la confusion dans l’air, ça évoque les rires fous et la détente. Confusion avec raison, le Pantoum a fessé fort avec ce plateau double.
Des Deuxluxes étincelants
Très attendu de l’auditoire tangué, Anna Frances Meyer (chant, guitare) et Étienne Barry (chant, guitare) montent sur scène. Le pied fraichement cassé la veille, Anna Frances Meyer est habileté d’une canne et transmet comme il le faut bien le dégoût de sa situation. C’est quand même avec enthousiaste que le duo nous présente les pièces de leur nouvel EP Pleasure Doin’ Business. Pas de shooter ni d’alcool, les antidouleurs doivent faire leur travail. Il y a donc d’importantes variations d’intensité dans le spectacle. Du rock n’roll à s’écheveler et des interludes sans filtre. C’est chaleureux et intimiste. On se laisse gâter de rock aux accords de guitares et de voix et aux interludes chaleureuses d’Anna. Les Deuxluxes nous révèlent encore une fois leur essence innée de rockstar.
Les Shirley en tête d’affiche
À travers le public se hisse Raphaëlle Chouinard (guitare et voix), Sarah Dion (basse, guitare et voix) et Lisandre Bourdages (Batteries et chant). C’est leur première visite au Pantoum et c’est un moshpit qui se forme dès la première chanson. On est dans du rock féminin qui décoiffe avec des solos de guitares bien sentis. Le groupe livre des pièces de l’album « Forever is now » et plusieurs de « More and More ». C’est assez punk dans le rock, vers la fin, les chanteuses irradient la salle avec It’s Time. C’est fort, c’est bon, les chœurs sont écoeurants. On a même droit à un quintette avec la visite de Les Deuxluxes sur scène. Il y a comme du rock à une puissance exponentielle qui se passe. Sur la portée punk rock, je suis partie bien loin dans mes pensées de groupes de rock avant de revenir au moment présent lorsque j’entends le public et le groupe qui chantent en cœur Lola d’Allan Theo. Oui, je pense qu’on a bien eu droit à ce moment au Pantoum : Lola d’Allan Theo à tue-tête, les cheveux des gens remplis de sueur et l’humidité dans le tapis. Ceci est un beau moment!
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