Le Festif – Compte rendu, 21 juillet 2018

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On s’est couché passé trois heures du matin la veille. Victime résonne encore (un peu trop) fort derrière nos tympans. Et il faut se lever pour aller au quai. Parce que là-bas, un peu avant midi, y’a Catherine Leduc, qu’on a voulu voir depuis très longtemps à Québec, qui va ouvrir la journée. Pis après, y’a Mara, cette belle personne qui célèbre son anniversaire avec nous. On en aurait déjà en masse de même, mais la journée s’annonce folle. Et magnifique.

Long compte rendu :

Catherine Leduc

Ça fait quelques années que j’essaie de voir un show de Catherine Leduc, mais elle se fait rare à Québec, alors il était hors de question, malgré ma fatigue grandissante, que je la manque, surtout que ses chansons douces et introspectives sont un match parfait pour le quai (Bell). Entourée de ses beaux (et bons) musiciens, Leduc nous a fait planer sur les chansons de son excellent Un bras de distance avec le soleil. Un soleil qui a décidé de s’approcher un peu plus près, question d’apprécier lui aussi le spectacle. Fallait voir les gens découvrir attentivement une artiste qu’ils connaissaient peu (quoiqu’ils ont dû se rendre compte que la voix de l’ancienne Tricot Machine leur rappelait de quoi). On serait repartis de là pleins de rêves dans la tête… si ce n’était de ce qui allait suivre. Devant tant de beauté, on a eu un peu le vertige, comme dans Tes sommets sont mes montagnes. (Jacques Boivin)

Mara Tremblay

C’était vraiment la fête au quai puisque c’est en chantant « ma chère Mara.. » qu’on a accueilli l’artiste établie, soleil radieux en prime, pour sa première (!) prestation de la journée. Entouré de la fidèle Marie-Anne Arsenault à la basse et au clavier, du fiston au sourire contagieux Victor Tremblay-Desrosiers à la batterie et d’un Raphaël d’Amour (un nom parfait de même, ça ne s’invente pas) explosif à la guitare, la charismatique artiste a pris possession de la scène du quai pleine de couleurs. On a eu droit à des regards coquins pendant Le printemps des amants, à des déhanchements langoureux pendant Elvis, à une  écoute religieuse pendant Avec Le Soleil, à plein d’anecdotes, à une valse marine sur Les aurores, à de la guitare pesante, à des larmes d’émotion et à des gros sourires heureux!

Le tout entrecoupé de déclarations d’amour pour le fleuve, pour le soleil, pour sa plus belle réalisation (Victor) et pour son public, encore et toujours! Elle rapportera de Baie-St-Paul un nouveau tatouage gracieusement offert par un taon à cheval et nous sommes retournés en ville en écoutant Le bateau repris en chœur. Le motton dans la gorge. (Marie-Laure Tremblay)

La fée clochette vous invite à changer de page.

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