Après une énorme première soirée au Pouzza Fest, mon horaire du samedi avait un petit peu plus de trous question de souffler un peu. Quoique je les ai éventuellement bien comblés, je me sentais un peu moins à la course pour cette deuxième journée. Retour sur ce jour deux où je suis resté majoritairement à l’intérieur, bien que c’était la journée avec le moins de pluie de la fin de semaine.
Podcasts

Au Blue Dog se déroulaient des enregistrements de podcasts le samedi et le dimanche. J’arrive alors que le Punk Latté Podcast est déjà bien avancé, les invitées étaient Jess du groupe Pace et Marie-Lyne du blogue Punk Rock Avenue pour une discussion fort intéressante. Je voulais surtout voir l’enregistrement suivant, Le Clash Podcast, définitivement le meilleur podcast musical québécois à mon humble avis. L’animateur Phil Vai est une véritable encyclopédie, creusant dans le passé des musiciens qu’il reçoit. Beau hasard, pour cette édition devant public, c’est un groupe de Québec qui est invité, soit The Carringtons. Une bien belle heure en compagnie de la formation sagueno-québécoise.
Chainsaw Beach

Un ajout de dernière minute à mon horaire, jusqu’à deux semaines avant le Pouzza, je ne connaissais pas Chainsaw Beach. Puis, j’ai vu des images du récent show à l’Anti Bar & Spectacles et j’ai réalisé que c’était le projet d’Alexandre Vézina, que j’avais vu avec $$STARS$$ il y a quelques années. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais à mon arrivée au Café Big Trouble il y a un petit échafaud avec des toiles et le chanteur est maquillé. Ça débute avec un petit numéro de marionnettes derrière ces fameuses toiles échafaudées, je ne divulguerai pas le contenu du numéro, mais c’était bien hilarant comme introduction. Puis, le chanteur nous pousse quelques chansons acoustiques accompagné de Scott Hallquist à la contrebasse. Un bien beau début de soirée tout en douceur.
Drabe

Direction le Cabaret Fouf pour voir Drabe. Groupe né des cendres de Barrasso, OakHearts et Les Mains Sales, ces expériences passées s’entendent dans le son de la formation. Un beau côté grunge s’ajoute aux rythmes punk, c’est vraiment intéressant. Le groupe a trois chansons en ligne pour le moment et à moins que j’aie eu un moment d’absence, je n’ai pas entendu ma pièce préférée, Ville centre. C’est ma seule petite déception, sinon c’était excellent comme prestation. Espérons avoir un peu de nouveau matériel à écouter prochainement.
Goodbye Blue Monday

Un autre ajout de dernière minute à mon horaire. En fait, lors du Punk Latté Podcast, Goodbye Blue Monday a été nommé comme un des groupes qui était le plus à voir. Je ne connaissais pas du tout. J’arrive au Turbo Haüs et c’est déjà assez plein, je réussi toutefois à rentrer tant bien que mal. Et quelle belle découverte, du punk d’Écosse vraiment bien construit. On nous dit qu’il ne reste qu’une chanson mais qu’elle dure genre 17 minutes, ça semblait être une blague. Finalement, c’était vrai, Hara-Kiri est environ cinq chansons en une, avec quelques « fausses fins ». C’est particulièrement bien fait, des bouts sont plus calmes, d’autres brasses à souhait. C’était assez évident pourquoi autant de personnes avaient aussi hâte de voir ce band. D’ailleurs, un show secret, toujours au Turbo Haüs, a été ajouté le dimanche soir.
BonVivant

Le genre de groupe que je n’ai pas vraiment connu lorsqu’il était actif mais dont j’ai tellement entendu parler par la suite. BonVivant n’a rien sorti depuis 2015 mais clairement à voir la foule présente en grand nombre au Cabaret du MEM, la formation a eu un gros impact sur la scène. Un bon punk un peu ska bien festif. À mon arrivée dans la salle, un big wheel se promène en body surfing et un des guitaristes installe son micro au beau milieu du public l’instant d’une chanson. Bref, le party était pogné!
Brutal Youth

Ensuite, je me dirige vers les Foufs pour y voir un groupe avec toute une réputation, Brutal Youth. La formation existe depuis près d’une quinzaine d’années en offrant du gros punk-rock bien rapide avec des petites tendances hardcore sur les bords. Mais que dire de l’énergie en show, le chanteur passe son temps à sauter partout comme si la scène était un trampoline, en plus de lancer des glow sticks dans la foule. Ce public tente d’être aussi énergique que le chanteur en faisant de gros moshpits tout le long. C’est clairement une des performances les plus saisissantes que j’ai vu du festival, ça a largement dépassé mes attentes.
Teens In Trouble

On se transporte au Cabaret du même édifice pour y voir Teens In Trouble. L’esthétique du projet de Lizzie Killian est très garage, à la limite indie rock même, avec des mélodies et des paroles accrocheuses. Il faut dire que le contraste avec la performance enflammée de Brutal Youth juste avant est assez proéminent. Ici, on est pas mal plus calme. Ça reste excellent, mais disons que ça m’a un peu laissé sur mon appétit, le contexte en est évidemment pour beaucoup. Si j’avais pu voir la prestation de Bat Boy juste avant, avec qui Teens In Trouble est présentement en tournée, peut-être que j’aurais été davantage dans la bonne vibe. N’empêche que j’ai bien aimé ce que j’ai entendu, il manquait peut-être juste une petite étincelle pour se démarquer dans cette énorme programmation.
Solids

On retourne dans la salle principale des Foufs pour un band qui n’a plus besoin de présentation, Solids. Semble-t-il que le récent passage du duo dans cette salle avait été particulièrement mémorable, voire même chaotique. L’an dernier au Pantoum c’était cool, mais clairement il y a pas mal plus d’action et d’intensité à Montréal. Je n’ai même pas pu rester en avant bien longtemps tellement les moshpits prenaient de l’ampleur. C’était merveilleux de revoir Solids en spectacle, ce groupe est tellement excellent en show, c’est incroyable. Le duo semble bien revenu de son hiatus, espérons qu’il repasse par Québec bientôt.
The Carringtons

Je marche un peu plus à l’est pour me rendre au Théâtre Sainte Catherine où le groupe de de la Capitale Nationale The Carringtons y termine la soirée. Depuis que j’ai vu la formation au Centre : Hub Créatif en mars dernier, elle a lancé un double single avec Stories et Paralyzed. Ces deux pièces sont co-réalisées par Hugo Mudie et Adrian Popovich, on y retrouve un son beaucoup plus poli que les simples précédents, le mix est parfait et que dire du côté accrocheur, particulièrement sur Stories. J’avais donc bien hâte d’entendre ces nouvelles chansons en show et je n’ai pas été déçu du tout. The Carringtons sera de la partie au Mini-Wild en juin.
Subb
Une grosse nouvelle apparaît en matinée, il y aura un show « secret » de Subb au Café Cléopâtre à minuit et demi. La formation ska-punk de St-Jean-sur-Richelieu n’a pas performé depuis quelques années, j’étais bien excité. Jusqu’à ce que j’arrive devant le fameux bar de danseuses et que j’apprenne que c’était déjà complet. Une grosse déception, selon moi « The Motion » figure parmi les meilleurs albums punks au Québec. Espérons que la chance puisse me sourire dans le futur pour pouvoir voir Subb en show. D’ici là, au moins, j’ai pu me coucher un peu plus tôt.
Une journée moins chargée pour moi comparé au vendredi, mais tellement pleine de souvenirs indélébiles. Des magnifiques découvertes avec Goodbye Blue Monday et BonVivant, sans compter mon premier show de Brutal Youth qui m’a laissé complètement ébahi. Il reste déjà une seule journée qui s’annonce particulièrement intense. Le compte-rendu du dimanche suivra dans les prochains jours.
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