Le Phoque OFF 2022 enflamme le MÉTAVERS

PAR

22 février

l i l a

Marianne Poirier, alias l i l a, nous a accueillis avec toute la douceur qu’on lui connaît, dans une Charpente des Fauves onirique, enjolivée de guirlandes de lumières, de chaînettes et de statuettes. 

Accompagnée de Pascal Larose au clavier, d’Anthony Cayouette à la guitare et d’Audrey Paquet-Claeys à la batterie, elle nous a bercés de sa voix douce et solennelle, jusqu’à l’apesanteur. Oscillant entre le français et l’anglais, en passant par son répertoire habituel, mais également de nouvelles pièces, elle a traversé nos écrans pour nous partager un peu de réconfort. (Vincent Thibault)

Émilie Landry

Émilie Landry, artiste acadienne aux affinités pour la douceur et les mélodies accrocheuses, nous a accueillis dans une Charpente des Fauves qu’elle a transformée en chalet chaleureux avec sa voix prenante et juste en fin de soirée mardi. Accompagnée par Matt Boudreau à la basse et par Samuel Robidoux à la guitare, la professeure de chant nous a fait voir un peu de son coin de pays à travers des chansons personnelles et pleines de caractère. Avec une aisance sur scène indéniable et des textes invitant à l’aventure, à la compassion et à l’amour de soi, Émilie s’est probablement taillé une place de choix sur plusieurs listes de lecture pour accompagner des road trips et des soirées autour du feu. (Vincent Thibault)

worry

Le groupe de grunge de Québec qui a fait la première partie de July Talk en septembre était à La Charpente des Fauves mardi. Avec un son mélancolique et rebelle, le groupe worry, mené par Kerry Samuels à la voix et à la guitare, nous a replongé dans les années ‘90-2000 et dans nos tourments de jeunesse désorientée. Au diapason de nos sentiments refoulés, le groupe a livré une performance qui montre qu’il s’affirme de plus en plus dans son créneau aux intersections du garage, du grunge et de la pop. (Vincent Thibault)

Virginie B

Le métavers s’est transformé en pays des merveilles sous les influences de Virginie B et de sa pop sensuelle et onirique. Dans un paysage post-jazz échafaudé par ses musiciens, sa voix vaporeuse dessinait des mélodies inattendues, un brin dystopiques. Bien qu’on pouvait sentir parfois au détour quelques influences folk, c’est vraiment le RnB et l’électropop qui avaient la part belle dans les nouvelles pièces de l’autrice-compositrice-interprète de Montréal que rassemble « INSULA », son dernier album «écrit en amitié pis en amour». La prestation s’est terminée tout en danse de salon, avec l’accrocheuse et funky Alpine. (Marie-Ève Fortier)

Solipsisme

Peu d’artistes peuvent dire avoir fait leur premier lancement d’album dans un métavers. C’est pourtant le cas de Solipsisme, un projet qui, s’il est vert, regroupe des musiciens déjà plus établis, soit François Lemieux (Milanku, ex-Dark Circles) à la voix, guitare et aux claviers,  William Duguay-Drouin (Caravane) à la batterie, Taylor William Fitzpatrick Johnson (White Nails) aux claviers, Samuel Gadreau à la guitare et Maxime Doyer à la basse et la voix. Le quintette a présenté aux métaspectateurs l’exploration en trois points que constitue leur album homonyme, se proposant de raconter de façon plus ou moins cryptique la combinaison psychédélique au rock. Le résultat, assez contemplatif, se déployait tout en lenteur, sonnant la répétition de formes musicales aussi planantes que délicieuses. En bref, sans réinventer la roue, Solipsisme a apporté sa touche imagée à l’édifice du rock psychédélique, et nous sommes curieux d’entendre ses prochains développements. (Marie-Ève Fortier)

Les Lunatiques

Les Lunatiques, ce sont vos voisins sympathiques qui pratiquent avec passion dans le garage d’à côté. On retrouve sur scène, dans leurs plus beaux habits, François Pelletier en bleu (batterie), Ariane Roy en rose (guitare, choeurs), Antoine Bourque en blanc (guitare, voix), Simon Guay en rouge (basse, choeurs), beaux comme un jour de mariage. Les Lunatiques, c’est une bonne dose de rock délivré avec aplomb. Un son rock très grunge, funk avec une belle touche psychédélique, porté par l’ensemble des voix et une intéressante mise de l’avant de la voix d’Antoine Bourque. Le groupe originaire de Québec a chanté l’entièreté de leur EP « Essayez​-​les » et a glissé quelques mots sur la possibilité d’un album qui, je cite Antoine : « s’en vient surement ». Une dernière chanson avec la ballade plus douce et jazzy Françoise, ne lâchant pas toutefois la fougue du garage qui fait leur signature, a conclu leur prestation. (Mona Déry-Jacquemin)

Notre compte rendu se poursuit à la page suivante.

Pages : 1 2 3 4 5 6

Mots-clés

VOUS CHERCHEZ QUELQUE CHOSE?