Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue – Compte rendu, 30 août au 2 septembre 2018

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JOUR 4 – Dimanche 2 septembre

Chances

C’est con, je rate rarement une occasion de voir CHANCES quand le trio passe à Québec. Pourtant, je ne suis pas si fan que ça de ce genre de pop un brin électro. Est-ce à cause du VRAI jeu de batterie (inspiré) de Vincent Carré? Des harmonies vocales presque parfaites entre Chloé Lacasse et Geneviève Toupin? De l’accordéon que Toupin sort de temps à autre, ajoutant une autre touche organique à cette musique inspirée de plein de trucs de partout dans le monde, mais surtout d’ici? Est-ce cette sublime reprise de Talk Show Host, une chanson un peu moins connue du répertoire de Radiohead? Ça doit être un peu tout ça, parce que je n’ai pas été le seul à être charmé par la musique du trio. (JB)

Alexandra Stréliski

Le FME avait visé juste en programmant Alexandra Stréliski à 17 h à l’Agora des Arts. Ce concert était dédié aux amateurs de néoclassique et aux personnes de l’industrie qui commençaient à ressentir les effets de la fin de semaine et des excès. La jeune compositrice se situe à mi-chemin entre Chopin, Debussy et Yann Tiersen. Ce concert assis s’est déroulé dans un silence religieux pour que tous et toutes puissent se laisser transporter par le jeu très sensible d’Alexandra. On a pu fermer nos yeux et suivre l’harmonie créative de ses compositions. Merci pour ce beau moment. (LSP)

Qualité Motel

Nous sommes convié à un méchant party 5 à 7 avec la gang de Qualité Motel. Projet parallèle de Valaire où les sherbrookois s’éclatent à mélanger plusieurs échantillons de beats autant locaux qu’internationaux. D’une reprise de California, originalement conçu par Toast Dawg et KNLO vers une transposition québécoise de Who Let the Dogs Out, les gars sont foutrement divertissants.

Je quitte la salle Évolu-Son alias sauna au mauvais jeu de mot pour me diriger à la salle des chevaliers de Colomb, question de jeter mon dévolu sur l’adorable Samuele. (GT)

Samuele

Dans une vaste salle où la lumière du jour éclaircit la scène, on retrouve Samuele brillante de mille feux. Devant une foule familiale, Samuele est accompagnée de son entourage musical de longue date. Levons notre chapeau à Jean-Sébastien Brault (batterie), Alex Pépin (basse) et Julie Miron (guitare), aussi habiles dans les fortes envolées que dans les balades langoureuses.

Plongeant sans retenue dans l’univers de Samuele, je frissonne devant son ouverture et sa vision déconcertante de notre société. Elle se dévoile comme peu d’artistes le font. Ses textes/poèmes récités comme Égalité de Papier sont d’une profonde tristesse. Je me souviendrai longtemps de ce court spectacle d’une rockeuse dénonçant avec dextérité les inégalités de sexes. (GT)

«Les filles sages vont au paradis, les autres font ce qu’elles veulent» – Samuele

Holy Two

Après une petite sieste à l’espace lounge (bravo le FME pour cet espace), j’ai attrapé Gabriel pour aller voir la première partie de Milk and Bone : Holy Two. Le duo électro-pop lyonnais (voix et guitare) était accompagné d’un percussionniste pour faire une partie de la section rythmique en temps réel alors que le reste était sur des bandes. Bien que la voix principale était hypnotisante et le jeu de guitare, très à propos, c’est personnellement le jeu du percussionniste qui m’a le plus impressionné. Il était d’une précision chirurgicale au point de vue rythmique et donnait de l’énergie au duo qui, dans cet élément, aurait sûrement moins fait bouger les têtes. Leur musique se tenait bien et à bien mis la table pour Milk and Bone alors que l’église se remplissait de plus en plus. (LSP)

 (Notre conclusion… et une petite surprise à la page suivante)

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