Festival OFF de Québec – 14 juillet 2024

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Après la folie de la veille, le Festival OFF de Québec nous a fait voyager de toutes les manières pour sa dernière journée. On vous présente notre compte rendu

La Ola

Par Maxime Beaulieu

On commence cette dernière journée du Festival OFF au gros soleil. Il faut dire que la formation de « cumbia-torpico-boréale » La Ola ajoute énormément de soleil à la Place de l’Université du Québec. Une bonne musique aux inspirations d’Amérique Latine sur laquelle on ne peut s’empêcher de se déhancher. Une section cuivres envoûtante, une section percussions efficace, une chanteuse fort sympathique, en remplacement de Milandrea, une guitariste et chanteur charismatique avec ses lunettes hypnotisantes et un bon bassiste pour bien lier le tout. Un excellent choix pour débuter ce brunch musical, avec une température plus que parfaite, il manquait juste quelques points d’ombre supplémentaires.

Ariane Sousa

Par Maxime BEaulieu

Entre les deux concerts, je suis allé faire un tour à l’Arquemuse où on nous offrait une installation sonore et visuelle par l’artiste Ariane Sousa en collaboration avec le festival L’ÉCOUTE. On nous présente trois tableaux représentant le paradis, le présent et l’enfer, le tout accompagné par une trame sonore franchement bien produite. Rempli de références à la culture populaire, c’est vraiment intéressant et divertissant. Ça faisait changement d’un spectacle, une belle façon de ralentir un peu durant la fin de semaine et mention spéciale à l’air climatisée de l’Arquemuse.

Ensemble Afrovibes

Par Maxime Beaulieu

De retour sous le chaud soleil de la Place de l’Université du Québec pour y voir un groupe tout aussi ensoleillé, l’Ensemble Afrovibes. Huit musiciens et musiciennes qui nous offrent de la musique aux influences haïtiennes. Un mélange d’afrobeat, reggae et de vaudou pour créer une merveilleuse ambiance dansante en plein cœur du quartier Saint-Roch. Malheureusement la chaleur ambiante a peut-être ralenti les ardeurs de certaines personnes qui préféraient rester à l’écart à l’ombre. Les rythmes ont cependant réussi à en convaincre plus d’un·e d’aller se déhancher devant la scène plus la prestation avançait. Évidemment, lors de la construction de la programmation, on n’aurait pas pu prédire la météo, mais quel excellent fit pour cette journée caniculaire.

Cure-Pipe

Par Gilles Deleurme

Le spectacle de Cure-Pipe commence avec une introduction très psychédélique, plongeant immédiatement le public dans une ambiance onirique et immersive. Leur nouvelle chanson Je ne suis pas menteur est courte, incisive et d’une efficacité redoutable. Cure-pipe réussit à capter mon attention dès les premières notes et me faire triper avec Aujourd’hui, adaptée de l’album avec une voix plus grave. Le chanteur Thomas Dakin Perron, les cheveux dans le visage, exprime une intensité brute et mélodique. La réinterprétation de ce morceau est un mélange savant de mélodie et de puissance, me captivant jusqu’à la dernière note. Le temps d’un interlude, Thomas annonce un prochain spectacle à Québec en novembre au Pantoum, j’ai déjà hâte. La nouvelle pièce Ismaël, sortie en juin dernier, résonne par son stoner vrombissant, lourd et immersif. Étonnamment, certains dansent un tango au ralenti, créant une scène surréaliste où des gens de tous âges et horizons se laissent emporter par la musique. Autre nouveauté, le morceau Réconciliation s’ouvre avec les premières notes sur la distorsion et réverbération de la Fender Jaguar de Thomas, évoquant une inspiration grunge d’un certain groupe de Seattle. La voix du chanteur, distordue, ajoute une texture brute et intense à la performance. Le spectacle se termine avec une autre nouveauté uniquement instrumentale, Tous mes amis sont bipolaires. Cure-pipe a offert un spectacle combinant nouvelles chansons percutantes, audacieuses, et performances intenses en ce beau dimanche (un peu trop) ensoleillé.

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