Phoque OFF 2024 : Une fin de soirée déjantée au District Saint-Joseph

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Le Phoque OFF étant ce qu’il est, j’ai loupé la première prestation des vitrines du District. On court partout, c’est des grosses soirées. Vraiment, je m’excuse un million de fois, Erika Zarya, ce n’est que partie remise! (Note du boss : on a pris beaucoup de retard au Centre et à l’Ampli, il s’en est fallu de peu pour qu’on manque les premières vitrines à L’Anti et au Pantoum aussi).

Lova

Il porte si bien son nom, ce Lova : tellement attachant, il dégage une super belle vibe. Il a définitivement fait du mardi un samedi, ramené le « week-end ya » dans le District. Malgré les petits soucis techniques de son acolyte, qui ont un peu cassé le rythme du spectacle, Lova a réussi à accrocher la foule avec son sourire contagieux, ses petites blagues et sa présence sur scène confiante et assumée. Il avait décidément son fan club dans la salle, qui a participé à la belle ambiance qui a régné tout au long de la prestation.

oui merci

J’ai découvert oui merci au Pantoum, en novembre, alors que la formation était le jambon du sandwich dont les tranches de pain (au levain, top qualit’) étaient Gawbé et Marco Ema. J’étais plus qu’heureuse de les revoir, même après si peu de temps : Mathilde Joncas, Ludovic Leblond, Marc-Antoine Lavallée, Laurent Massie et Gabriel Couture savent décidément comment faire bouger une salle, avec leurs rythmes vintage rock et estivaux. Vroum vroum, ils nous amènent immanquablement à bon port dans leur char déglingué mais d’une fiabilité qu’on ne peut pas remettre en question. Oui merci pour la ride !

DVTR

Je n’avais jamais vu DVTR en show ; j’avais juste eu un micro aperçu durant les GAMIQ 2023, ou une version soft au Festif! de Baie-St-Paul en assistant au spectacle de Le Couleur, parce que DVTR, c’est Laurence Giroux-Do et Jean-Cimon Tellier sous les frasques d’un punk extra-terrestre (où est E.T. ? C’est DVTR). Laurence était tout simplement sur son X, tellement énergique (il faut s’imaginer la scène : il est une heure du matin, c’est la dernière vitrine de la soirée, on a le gosier bien brûlant, on se fait aller au rythme de la « fin du patriarcat / fin du patriarchaïque » de la chanson Vasectomia, et on sait qu’on fait juste se réchauffer pour l’after. Bref, la série de vitrines du District ne pouvait pas se mieux se terminer.

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