Phoque OFF 2024 : Psych, Indie, Post, que du rock au Pantoum

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Pour ouvrir le volet vitrines du Phoque OFF en beauté, nous avions rendez-vous au Pantoum, là où le rock goûtait bon. Noémie Rocque vous raconte sa soirée :

La Julia Smith

C’est le groupe chilien La Julia Smith qui a ouvert la soirée de vitrines du Pantoum. Le groupe n’en est pas à sa première venue au Québec après des passages à Montréal et à Rouyn Noranda, mais c’est néanmoins une première dans la vieille capitale. Leurs sonorités post-punk psychédélique flirtant par moments avec des accents électroniques ont rapidement mis l’ambiance sur le parterre du Pantoum. Malgré la barrière de la langue, les trois musiciens ont pris le temps de créer une connexion avec le public. Une performance chaleureuse pimentée d’un soupçon de voyage.

Gros Coeur

Après une immersion en Amérique latine, on traverse l’Atlantique pour s’imprégner  du quatuor belge Gros Coeur. Du rock psychédélique vers un son plus dansant et léger. Ici on axe sur les transitions en crescendo, les rifs en boucles et les sonorités d’inspirations ethniques. C’est avec fluidité qu’on navigue sur les ondes sonores des musiciens, nous transportant d’un univers à l’autre parfois en l’espace que de quelques barres. Définitivement mon GROS coup de COEUR de cette édition.

Louis-Charles

Shoegaze, post-punk, post-rock? Un beau gros mélange de tout ça, c’est ce qui définit Louis-Charles. Le groupe de la vieille capitale avait déjà attiré l’attention lors du Festival OFF et de St-Roch XP. Si ses récentes performances m’avaient accroché, ce soir-là leur présentation semblait trop propre en sandwich entre Gros Coeur et Population II. L’exécution en demeure impeccable et je tiens à souligner l’excellent travail de Gabrielle Poirier à la basse, seule femme de cette série de vitrines.

Population II

Depuis leur premier album complet en 2020, Population II a su faire parler de lui au Québec et hors Québec. Le rock psychédélique du trio se démarque en qualité et en exécution. À la fois à la voix et à la batterie, Pierre-Luc Gratton et ses tambours se retrouvent en plein centre de la scène, ce qui amène une plus grande cohésion entre les musiciens. L’énergie était à son summum créant une surstimulation tout en équilibre. On pourrait ainsi dire que Population II offre un spectacle qui s’écoute avec l’ensemble de nos sens.

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