Un « homme d’affaires » un peu amer selon Sûrette

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Le deuxième microalbum de Sûrette sera disponible le 29 février prochain. Si vous avez apprécié « Un peu amer », sorti il y a un peu moins d’un an, vous devriez beaucoup apprécier « L’homme d’affaires » : au menu, une bonne dose de rock bien engagé sur des sujets bien de leur époque.

Après avoir lancé le simple Fou Fou Fou un peu plus tôt, la formation menée par Vincent Leboeuf Gadreau offre depuis jeudi la pièce-titre du EP, qui parle de masculinité toxique en milieu entrepreneurial, celle-là même qui est aussi responsable d’une détresse trop souvent étouffée chez certains dirigeants qui se scrappent la santé (physique et mentale) à trop vouloir se montrer invulnérables.

Y’a beaucoup d’éléments prog, voire metal chez L’homme d’affaires, notamment en raison de sa rythmique (grâce à la batterie de Loïc Paradis-Laperrière et à la basse de Rachel Hardy-Berlinguet) et de ses envolées de guitares. Sachant que Vincent a de nombreuses influences prog (comme en témoigne sa présence au sein de la formation Inner Odyssey), on se dit qu’il a dû se gâter rare, là!

Néanmoins, la pièce demeure très accessible et son propos, bien que cassant et allant droit au but sans aucun détour, est assez rafraîchissant dans son traitement d’un problème qui cause bien des maux au sein de notre société.

Pour illustrer ses propos, Sûrette a demandé l’aide du réalisateur, directeur photo et monteur Charles-Vincent Dufort, qui a concocté un clip savoureux mettant en vedette Paul Fruto De Laclos dans le rôle de l’homme d’affaires qui se montre très tough même s’il cache de nombreuses fissures sous sa chemise.

Rappelons que Sûrette présentera un spectacle de lancement à L’Ampli de Québec le 7 mars prochain dans le cadre de la Série des membres de l’organisme bien connu de la Vieille Capitale.

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