Une fois de plus à L’Anti Bar & Spectacles, il y avait une foule compacte prête à se faire balancer un maximum de décibels à des vitesses vertigineuses. Les fans étaient bien au fait de ce qui était au menu ce soir, et nombreux sont les chandails portés qui ont été achetés au préalable à la table de marchandises.
Fullcount
Fullcount est un groupe originaire de Québec, composé de musiciens de longue date de la scène punk rock et hardcore. Aussitôt sur scène, le groupe annonce : « On starte avec une vieille!» au grand plaisir des fans et amis dans l’assistance. Nous avons donc pu entendre Find a way, tiré de leur album « Concessions and Compromises » (2014) qui fait foi d’une grande maîtrise au niveau musical et technique.
Tous les musiciens participent aux chœurs, les chansons sont livrées avec aplomb dans un tempo des plus rapides, et bien que les six membres soient entassés sur scène, leur présence est énergique et bien sentie.
Le sextuor aux influences hardcore mélodiques a expliqué avoir pris une pause durant quelques années pour des raisons de santé avant de se relancer dans une série de spectacles en 2023. Les artistes étaient donc bien heureux de l’accueil renouvelé des gens, et de revoir plusieurs visages familiers.
A Wilhelm Scream
Le dernier passage du groupe de New Bedford, Massachussets à L’Anti remontait au 11 mai 2022, avec le groupe punk rock ontarien Brutal Youth en première partie. Pour une deuxième fois, A Wilhelm Scream jouait un mercredi soir à Québec et ils ont, une fois de plus, pu compter sur un public de fans inébranlables qui avaient de l’énergie à revendre.
Arborant un short camo et une casquette à motifs léopard, le chanteur Nuno Pereira a salué la foule et réitéré son amour pour le public de Québec. Dans les premières secondes de Famous Friends and Fashion Drunks, des spectateurs ont, sans tarder, commencé à sauter et à se bousculer. Les chansons ont été exécutées avec une précision chirurgicale. Le bassiste Brian J. Robinson et le guitariste Trevor Reilly jouaient en tapping à une rapidité impressionnante.
Sans surprise, les morceaux des albums « Mute Print » (2004) et « Ruiner » (2005) ont constitué la majorité de la prestation, et ils ont été enchaînés sans grand répit. Les membres de A Wilhelm Scream ont aussi fait preuve d’auto-dérision en pratiquant leurs quelques bribes de langue française.
« What a wonderful way to start a tour! » s’est exclamé Nuno avant de clore le spetcacle, avec les pièces très appréciées The King Is Dead et Mute Print.
Ça allait vite et ça a passé vite. Tant pis pour ceux qui ont cligné des yeux trop longtemps.
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