Comment Debord au STUDIOTELUS : Du nouveau dans la bay window

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Avant d’entrer dans le vif du sujet, j’aimerais à prime abord saluer la gang du bar Le Minotaure, à Gatineau. Lorsque j’habitais dans le Vieux-Hull en temps de pandémie (enfin derrière nous, Amen!), l’établissement a toujours fait des pieds et des mains pour permettre la diffusion de spectacles d’artistes musicaux émergents et ce, dans le respect des règles du moment.

Fast forward en mai 2023…

Peux-tu croire que cette fois, j’ai pu écouter Comment Debord sans devoir être masqué et vissé sur une chaise comme je l’étais au Mino à l’été 2021? Oui merci et c’est au STUDIOTELUS du Grand Théâtre de Québec que ça s’est passé!

J’ai retrouvé rapidement ce qui m’avait tant charmé du groupe : la participation active de tous les membres aux chœurs, et leur bonheur palpable de jammer. Entre Chandail principal et Ville fantombe, bien connues des fans, le groupe a incorporé trois nouveaux morceaux au spectacle qui ne figurent pas sur leur album éponyme paru en 2020. C’est durant ceux-ci que Rémi Gauvin, chanteur principal de la formation, a exprimé sa satisfaction de voir les gens aussi enthousiastes, et au rendez-vous après avoir sorti l’album en pleine pandémie (tu vois le lien maintenant?). Nous l’étions même davantage, car en plus de renouer avec un répertoire qu’on connaît bien, près de la moitié du spectacle était consacrée à du nouveau matériel.

Ce n’est pas compliqué, c’est groovy à l’os! Olivier Cousineau (batterie) et Lisandre Bourdages (percussions) se relançaient les solos de percussions, pendant que Willis Pride (claviers) transitait dans les sonorités funk. Une fois le plancher de danse hors de contrôle sur les airs disco de Blood pareil, Étienne Dextrase-Monast s’est permis de sauter au-devant de la scène et de popper les cordes de sa basse. Chaque membre de la famille de Comment Debord a sa place et l’espace qu’il veut pour se laisser aller!

Tu souhaites connaître le profil-type du fan de Comment Debord? Aux dires des membres du band, se qualifiant eux-mêmes de «nerds» qui réécoutent les films du Seigneur des Anneaux, ce sont « les vieux hippies qui trouvaient le pot meilleur dans les années 70 » et « les jeunes qui gèrent leur éco-anxiété en microdosant du mush ». Trêve de plaisanteries, vous aurez bien compris que pour chanter à pleins poumons sur Chalet, ou pour s’émouvoir sur Travailleur autonome, tout le monde est le bienvenu à rire et à prendre part aux festivités.

Devant une salle comble et énergique, le groupe a terminé sa prestation avec l’entraînante Je me trouve laide, chanson bien connue des fans de la première heure.

Comment Debord, on y va pour ses musiciens incroyables, ses jams bien dosés et ses airs propices au plancher de danse. SVP, ne ratez pas leur prochain passage. Il est fort à parier que vous recommanderez à votre tour.

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