Pas besoin d’aller chez nos voisins du sud pour avoir de leurs sonorités quand on peut aller à L’Anti! Avec le groupe Alie Sin, c’est la musique des bayous qui est venue à nous.
Alie Sin – L’anti Bar et spectacles
Il y avait certes, en ce jour de semaine, un petit public timide, mais il n’y a pas de petit mercredi pour Gab Sin (chant et guitare), Pierre-Antoine (Patal) Drolet (guitare ténor, piano, harmonica et vocal) et Danny Roach (contrebasse et choeurs) accompagnés sur scène par les talentueux musiciens Jonathan (Jonah) Aubin (batterie), Noémie Bédard (percussions et frottoir) et Gabrielle Bégin (banjo, ukulélé et gazou). Il s’agissait de leur premier retour en salle intérieure.
Leur musique bluegrass à souhait était teintée de belles nuances de country et de jazz. Contrebasse, gazou, ukulélé, banjo et piano faisaient bon ménage et s’harmonisaient magnifiquement avec la voix, la batterie et la guitare.
La retransmission en direct permettait au chanteur de jouer avec la caméra. Interpellant pendant les changements de capo « Marcel », gérant de salle imaginaire, pour des demandes toutes aussi farfelues. Fait intéressant, il y avait aussi des transitions spécialement pour les spectateurs en ligne. Entre les chansons, ils avaient accès à des vidéos de public éclectique tel que des spectateurs de Relevez le défi, un mushpit au Hellfest ou bien encore une gang de lemmings.
« On a rapport. »
Gab Sin
Alie Sin propose un rythme très louisiannais. Le groupe nous emmène dans ses marais aux paroles en anglais et en français avec une bonne pointe d’humour et un petit côté trash sinner qui n’est pas pour déplaire.
J’avais pour ma part de la difficulté à ne pas danser démesurément sur les savoureuses chansons de « Washboard Confessional ».
Il faut dire que le simple pincement d’une contrebasse ou d’un banjo me fait palpiter dangereusement les pieds. Et il y avait ce soir-là, beaucoup de pinçage de corde effectué par des musiciens talentueux.
Je confirme qu’Alie Sin avait crissement rapport.