Une 16e édition réussie pour le FRIMAT

PAR

Samedi 24 juillet : Une finale des plus festives

C’était reparti sous la même formule, quoique l’apéro était un peu à l’eau avec la pluie et le vent. C’est donc détrempés qu’on a pris place dans l’église.

C’était Élégie de mon Québec-Cité d’amour qui ouvrait cette deuxième soirée! Question de bien mettre les Valdoriens et Valdoriennes dans l’ambiance, ils ont cassé la glace avec Hot n cold de Katy Perry. Le ton Élégie était donné. Pour ma part, si j’ai pu voir à quelques reprises le groupe dans la Capitale-Nationale, j’entendais pour la première fois les pièces de leur album à paraître. Si les gars étaient un peu moins tight, ils étaient enthousiastes et ça se sentait! Clairement, la suite s’annonce toujours aussi glorieuse pour eux.

Puis c’était l’heure de l’artiste de moins en moins mystère selon les commentaires sous les publications du FRIMAT. Ha Facebook! Certains l’avaient deviné, il s’agissait d’Hubert Lenoir. Accompagné de Gabriel Desjardins, Hubert a offert une prestation piano-voix déconcertante dans cette prestation toute en simplicité. C’était une découverte et une redécouverte de son répertoire ponctué de nouveautés et de reprises. C’est néanmoins sur Fille de personne II, en finale, que s’est produit la magie alors que la voix d’Hubert s’est élevée dans l’église soutenue par les chœurs de la foule. C’était la meilleure des conclusions pour cette performance brillante qui nous démontre bien que le jeune homme n’a besoin d’aucune extravagance pour nous convaincre de son talent.

C’était ensuite au tour du trad littéraire d’Excavation et Poésie, deuxième vitrine de la relève. Si les pistes studio proposées jusqu’à ce jour ne m’avaient pas tant convaincue, j’ai été emportée de plein fouet dans leur univers! On était bombardés de rythmes et entraînés aux sons du violon. On avait juste envie de sauter et c’est exactement ça qu’on a fait. On se sentait dans une grosse soirée de jour de l’an pimpée au goût du jour. C’était parfait. Définitivement, Excavation et Poésie se vit en salle.

Puis tant qu’à être déjà bien dedans, c’était au tour de la gang de Comment Debord de mettre le feu à l’Autel. La foule avait encore de l’énergie et c’était une maudite bonne affaire parce que le septuor nous avait préparé un super programme pour fermer l’église. En plus des pièces de leur album homonyme, Comment Debord nous avait préparé de la nouveauté fort prometteuse! Ma seule déception de cette prestation est l’absence de Karolane Carbonneau à la guitare, parce que de ce qu’on m’a dit, y’a de la chimie de plus sur scène en sa présence.

Fin de soirée

Encore bien crinquée de l’église, j’ai marché aussi vite que mes petites jambes le permettent vers La Cabane pour la prestation de Robert Robert. On avait préparé pour l’occasion un programme composé entièrement de Sillicone Villeray, son dernier album paru en mai dernier. Si les enregistrements proposent une ambiance assez planante, les vibrations qui habitaient la petite salle de spectacle donnaient une puissance supplémentaire aux pièces les rendant encore plus groovy. La prestation s’est terminée avec La nuit se plaindre, une chanson que Robert Robert interprète en duo avec notre artiste mystère, Hubert Lenoir.

Grand dernier de ce FRIMAT 2021, c’est le groupe Nüshu qui a clôturé la programmation. Si on avait encore des doutes sur l’enchaînement avec le doux de Robert Robert, ça fonctionnait. C’était un crescendo d’intensité. On sentait dans la foule une envie de sauter partout. On aurait pu faire un mosh pit en avant-scène, mais le public a pogoté sur place alors que Lydia Champagne faisait jaser les batteurs rassemblés dans la salle par ses prouesses aux tambours.

C’était ma première visite en Abitibi-Témiscamingue. Si la route peut en effrayer quelques-uns, le FRIMAT m’a complètement comblée. J’étais plus qu’heureuse de l’ambiance de bonne famille qui planait toute la fin de semaine. Le seul point négatif de ma fin de semaine est que je n’ai pu assister au DJset de DJMA et de Signature Maurice Tremblay puisque ceux-ci étaient en même temps que les spectacles à La Cabane. Dans tous les cas, j’ai définitivement hâte à l’an prochain en espérant pouvoir vivre l’expérience complète sans contrainte sanitaire!

Je félicite tous ceux qui se sont impliqués de près ou de loin dans l’organisation de cette édition plus complexe qu’à l’ordinaire. Je félicite également Frédérick Côté, humoriste de la relève, d’avoir animé les soirées à l’église. Finalement, je remercie également tous ceux qui m’ont accompagné dans cette belle aventure avant, pendant et après les shows (oui, j’ai bien trouvé l’after). Mon cœur en deuil s’ennuie déjà et je vous dis à la revoyure!

Pages : 1 2 3

VOUS CHERCHEZ QUELQUE CHOSE?