Le Festif – Compte rendu, 20 juillet 2018

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Clay and Friends

Clay and Friends – Photo : Jacques Boivin

Enfin on danse et on fête! Nous sommes peu nombreux à la première note mais attention, l’endroit se remplit vite. Tout le monde a envie de groover et le leader de Clay and friends favorise l’action. On adore quand il y a une introduction, des mini-histoires comme celle du retour de St-Fabien jusqu’ici et le duel entre la basse et le beatbox pour savoir qui s’assoit où dans l’auto. Quand les musiciens s’amusent… nous aussi on s’amuse! D’ailleurs, il paraît que notre choeur sera sur le prochain album. La prestation s’achève avec la traditionnelle photo de famille. (Katia Desgranges)
 

Heymoonshaker

Heymoonshaker – Photo : Jacques Boivin

Comme ça semble sérieux comme groupe, mais tellement intense. Deux grands minces tout de noir vêtus, guitare noire et éclairage sobre. Le seul spectacle de l’année, c’est au Festif, car Le Festif c’est spécial. Ils sont en préparation d’un nouvel album, donc absents de la scène cette année. Nous sommes choyés et les Anglais sont émus de la réception qu’on leur fait. Selon eux, on est justes malades tellement on répond fort. À se demander où il jouent sinon… La boîte à rythmes humaine Dave Crowe nous avise que c’est le moment de mettre de la « sexyness et ouvrir les portes de tes fesses », avec la lumière rouge s’il vous plaît, pour une pièce enlevante. Nous sommes littéralement subjugués par un solo de micro juste incroyable. On parle d’une performance mémorable, ici. (Katia Desgranges)
 

Tiken Jah Fakoly

Tiken Jah Fakoly – Photo : Jacques Boivin

Vraiment, les festivaliers peuvent se compter pas mal chanceux d’avoir pu profiter d’une température aussi parfaite depuis le début du Festif!. Quel bonheur! Le spectacle de Tiken Jah Fakoly n’était pas en reste, au contraire, il était parfaitement aligné sur la température : agréable, constant, ensoleillé. Ses chansons engagées abordent les thèmes de l’histoire, de la démocratie, de l’éducation, de la politique, pour n’en nommer que quelques-uns, et ce, dans une ambiance positive et dansante, porteuse d’un vent d’espoir pour l’avenir. La foule réceptive, portée par des effluves que je vous laisse deviner, a dansé longtemps et a chanté et scandé quelques vers lorsque invitée à le faire par l’infatigable Fakoly et sa troupe de talentueux musiciens : « Tout le monde veut le paradis, mais personne ne veut payer le prix. » Quelle énergie incroyable! Le public fébrile et visiblement relax en a eu pour son argent. (Tatiana Picard)
 

 
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