Show de la Rentrée (Hiver 2018) – Université Laval, 17 janvier 2018

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Le Couleur au succès incontesté de l’artiste local Karim Ouellet, le spectacle a pourtant débuté avec une incursion dans la scène émergente de la Vieille-Capitale grâce au sombre velours musical que tisse Fria Moeras.

Fria Moeras

[caption id="attachment_51020" align="aligncenter" width="696"] Fria Moeras – Photo : Jacques Boivin[/caption] Ceux qui fréquentent assidûment la scène du Pantoum avaient eu la chance d’entendre Fria Moeras il y a à peine quelques mois. Or, dans le cas de la majorité des spectateurs, ça m’avait tout l’air d’une première rencontre. Pour l’occasion, l’artiste avait invité trois comparses bélugas à l’accompagner à la guitare (Simon Provencher), à la basse (Mathieu Michaud) et à la batterie (Jérémy Boudreau-Côté). Leur présence donnait une force rock à l’indie-pop mélancolique de la chanteuse. [bandcamp width=100% height=120 album=2818103986 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]   Musicalement, l’univers de Fria Moeras impressionne par son exhaustivité : exploitant autant les graves suaves que des aiguës éphémères, elle raconte des histoires de cœur, d’aéroport ou de fièvre. La simplicité des arrangements permet de mettre en avant l’originalité des mélodies ainsi que le grain particulier de sa voix.

Le Couleur

[caption id="attachment_51047" align="aligncenter" width="696"] Le Couleur – Photo : Jacques Boivin[/caption] Alors que les spectateurs – pourtant déjà nombreux – continuaient d’affluer, les membres de Le Couleur se présentaient sur scène. Accueil chaleureux de la chanteuse, Laurence Giroux-Do, qui est chaleureusement rendu par le public. Explosion de couleurs* sur les vêtements noirs et blancs du groupe tandis que leur musique transformait le Grand Salon en discothèque le temps d’un soir. [bandcamp width=100% height=120 album=4252110090 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=3808879202]   Lors de leur performance livrée avec énergie, Le Couleur nous a littéralement plongés dans son répertoire électro-pop franco savamment brodé autour de l’univers (sonore et thématique) des années 1980 et du disco. Ça n’en prenait pas moins pour accrocher la foule. On peut notamment souligner, à titre de moments forts, l’exotique Club italien, les profondeurs sensuelles de Underage ou encore la pièce finale, que le public a chantée en chœur : Voyage Amoureux. * : Props aux jeux d’éclairage de Kevin Savard, qui allaient chercher des nuances colorées hors des habituels rouges, bleus et verts.

Karim Ouellet

[caption id="attachment_51066" align="aligncenter" width="696"] Karim Ouellet – Photo : Jacques Boivin[/caption] Notre fin renard n’a plus besoin de présentation, encore moins dans sa Labeaumegrad d’origine. Foulant un Grand Salon plein à craquer, le cortège alimenta une assistance déjà conquise. Pour l’occasion, Karim était accompagné d’Olivier Beaulieu à la batterie, des valeureux Valairiens Robert «Tô» Hébert et Jonathan «Doc» Drouin respectivement à la trompette et au saxophone. Le fidèle bassiste Guillaume Tondreau complétait alors l’alignement. Il nous proposa d’abord d’emprunter cette fameuse « route parsemé de doutes » sur Cyclone, itinéraire accepté à l’unanimité par les amateurs survoltés. S’enchaîna une symbiose pop-folk cuivrée à cheval entre Trente et Fox. À mi-chemin de la prestation, l’audience a pu se régaler de Marie-Jo, ma petite favorite et de L’amour, succès incontesté. « Tout ceux qui ont un cours demain matin levez vos mains », demanda la vedette de la soirée à une foule d’étudiants en extase. Karim joua le même tour à Guillaume, lui demandant si il allait bien, pour finalement le faire danser à la demande générale. Enrichi par des interludes instrumentales funk entre certaines pièces, comme ce fût le cas pour La mer à boire, nous avons été témoins, sans nous déplaire, d’une performance unique. En plus de déconstruire quelques morceaux, Monsieur Ouellet épata la galerie avec un court solo de guitare à la fin de Trente, titre éponyme de son dernier opus. Karim et le loup, particulièrement entrainante, mis fin à la prestation nickel des animaux de la forêt, arborant leurs camisoles de basketball. Sans trop lancer de fleurs, (un peu tard me direz-vous) l’idée de débuter les festivités à 21h30 fut profitable pour tout les parties. De facto, on peut clairement affirmer qu’on recense rarement autant de spectateurs pour cette tradition du mois de janvier. Une affluence hors-norme pour un Show de la rentrée hivernal et une réussite sur toute la ligne. Mots doux et photos sublimes signés Boivin, Fortier, Tremblay [gallery link="file" td_select_gallery_slide="slide" ids="51011,51012,51013,51014,51015,51016,51017,51018,51019,51020,51021,51022,51023,51024,51025,51026,51027,51028,51029,51030,51031,51032,51033,51034,51035,51036,51037,51038,51039,51040,51041,51042,51043,51044,51045,51046,51047,51048,51049,51050,51051,51052,51053,51054,51055,51056,51057,51058,51059,51060,51061,51062,51063,51064,51065,51066,51067,51068,51069,51070,51071"]]]>

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