En ce jeudi soir plutôt pluvieux, je me dirigeais pour couvrir le spectacle du groupe Galaxie, que j’avais malheureusement raté cet été lorsqu’ils faisaient la première partie de Quebec Redneck Bluegrass Project à l’Agora du port de Québec. Nous les retrouvons maintenant à L’Anti, une salle bien plus intime, qui affichait complet en ce 25 septembre. Voici mon compte rendu, ainsi que mes impressions de cette soirée, agrémentées des clichés capturés par notre photographe Émie!
Bien qu’il n’y ait pas eu de première partie — ce qui a pu porter à confusion certains présents ce soir — la foule était déjà bien rassemblée avant l’heure de la prestation. C’est quelque chose d’exceptionnel qu’un band offre une performance d’environ deux heures tout en sachant capter l’attention des personnes ayant répondu présentes à son appel.
La tournée « À demain peut-être » tire bientôt à sa fin, et c’est ainsi que nous retrouvons Galaxie entre les quatre murs de L’Anti. Le groupe de rock alternatif francophone nous propose alors une soirée haute en couleurs! C’est la première fois que j’ai la chance de voir la formation en live, bien que je la connaisse depuis un bon petit bout. C’est l’un de ces groupes pour lesquels je monte le son sans hésitation quand vient le moment de partir en road trip.
20 h 35, les voilà enfin! C’est avec une énergie des plus admirables qu’ils entament cette soirée, qui ne sera pas de tout repos. Pour être encore plus précise, c’était leur avant-dernière prestation, et ils nous avaient déjà promis qu’il n’y aurait aucune retenue ce soir.

C’était un peu comme un party d’adieu, ou d’enregistrement d’album pour le groupe… ou bien, devrais-je dire, peut-être, si l’on veut faire un petit clin d’œil au titre de l’album. Car si l’on se fie aux propos d’Olivier Langevin, il est très possible que ce soit le dernier album qu’ils sortent en tant que groupe, au grand désarroi de plusieurs.
Une chose est sûre : ce soir, la salle était bien vivante, et les gens n’hésitaient pas à accompagner le chanteur à de multiples reprises.
La formation nous a offert des chansons tirées de plus anciennes collections, comme « Tigre et Diesel » (2011), mais aussi, sans grande surprise, plusieurs morceaux de leur plus récente sortie. Le tout est exécuté avec une aisance et un dynamisme qui incitent fortement les spectateurs à danser et à se laisser aller, sans jugement, le temps d’une soirée.
La chimie entre ces cinq musiciens est tout simplement indescriptible : des sourires à profusion et des éclats de rire se font remarquer sur scène. Ce qui est fascinant, c’est que plus le set avance, plus le micro du chanteur descend… À la fin, il est quasiment accroupi sur scène, hypnotisant la foule avec des riffs toujours plus incroyables les uns que les autres.
C’est clairement une soirée que je ne suis pas prête d’oublier. Passer un moment comme celui-là, dans une salle aussi intime que L’Anti, est quelque chose à chérir dans une vie — et croyez-moi, c’est bien ce que je compte faire.
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