Lundi 17 février, 10 h. La veille a été rough parce que malgré la grosse tempête qui s’abattait, on était toustes là à tripper nos vies au Phoque OFF. Dehors, la neige n’avait toujours pas été ramassée, mais la lumière était vive, presque aveuglante. J’allais avoir besoin de me réfugier à l’intérieur STAT, et je me suis dirigé vers le STUDIOTELUS du Grand Théâtre de Québec où nous attendait le fabuleux brunch Le Phoqu’Oeuf! Un bon p’tit déjeuner, du café en masse, et de la musique douce, tout était là pour partir la journée du bon pied.
Audrey-Michèle
On a eu la chance de voir l’autrice-compositrice-interprète Audrey-Michèle l’automne dernier en première partie d’Avec pas d’casque, et on avait beaucoup aimé les chansons qui allaient former son premier album « La montagne en forme de maison », qui est sorti quelques jours plus tard. On savait donc à quoi s’attendre : une trame mélodique et rythmique plutôt dépouillée, mais qui tire le maximum des trois musicien·nes sur scène, et des chansons touchantes interprétées avec douceur et assurance par une artiste qui en a vu d’autres. La nervosité des premières prestations n’était plus là, Audrey-Michèle a su vendre ses chansons avec aplomb. On espère que la prochaine fois qu’on la verra (le 16 mai au Pantoum), ça sera pour plus qu’une vingtaine de minutes!
David Bujold
Remplaçant à pied levé la Gaspésienne Luan Larobina, victime de la tempête de neige, David Bujold est venu présenter les pièces de son magnifique album « Le sol ou le ciel », question de nous faire pleurer un peu tout en nous réchauffant le coeur en ce lundi matin friscounet. On se rappelle que le chanteur de Fuudge nous avait jeté à terre au même endroit l’année dernière, et pour éviter de répéter le même petit show, Bujold était accompagné cette fois d’un duo de cordes qui sont venues ajouter une belle couche d’émotions pures à ses chansons pleines de mélancolie. Pendant Au cou de nos amours mortes, on pouvait s’imaginer que la neige fondait et des fleurs se mettaient à pousser autour de la grosse boîte de verre et de béton de la colline parlementaire. Le doux va comme un gant à Bujold!
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