Festival d’été de Québec – 4 juillet 2024

PAR

Et voilà, on a une première soirée pleine de musique derrière nos cravates! On a eu du rock (du vrai, là, celui qu’on prend en pleine gueule!), de la pop, du hip-hop, de la soul bluesée qui donne le goût de s’arracher le coeur. Vous aurez compris qu’on a eu beaucoup de fun!

Compte rendu d’une belle petite soirée toute ensoleillée, tant sur scène que dans les airs.

Baby Volcano

Par Marion Desjardins

Il n’y a rien de mieux pour commencer le FEQ qu’une prestation découverte avec Baby Volcano, artiste suisse-guatémaltèque. Son premier EP est intitulé « Síndrome Premenstrual », je m’attendais à quelque chose d’engagé et c’est ce qui nous a été servi avec théâtralité. Sa performance, mélangeant visuel, langues et styles, mérite d’être revue sans aucun doute.

Yocto

Par Marie-Ève Duchesne

C’est le quintette montréalais Yocto qui a ouvert le bal sur la nouvelle-pas-si-nouvelle scène Crave de Place d’Youville, nous présentant des pièces de « Zepta Supernova ». Leur univers musical aux accents new-wave et post-punk ont accroché mon oreille dès les premières notes de la très énergique Lance-Flamme Lance-Glace. La chanteuse de la formation, Yuki Berthiaume-Tremblay, dégageait un important magnétisme et est entourée par quatre talentueux musiciens. Ils ont ensuite enchaîné avec Dactylo et Station 01011, que j’aimais déjà. J’ai été agréablement surprise de ce que j’ai entendu. Une belle découverte!

Calamine

Par Maxime Beaulieu

Ça n’aura pas pris trop de temps avant qu’on revoie Calamine à Québec suivant son lancement au Pantoum, fin avril. C’est avec la basse dans le tapis que la rappeuse originaire de Sainte-Foy fait son entrée au gros soleil. Il est encore tôt, mais c’est évident que le monde s’est déplacé pour la voir. Ça chante ses paroles dans la foule, ça bounce, ça vibe. Calamine est toujours accompagnée des ses fidèles acolytes Arthur Evenard aux claviers, Kèthe Magané à la guitare et la basse et Valérie Lachanche-Guillemette au saxophone, en plus de rocker le triangle comme pas une sur Backlash. C’est toujours un plaisir de voir la rappeuse en spectacle, encore plus lorsque c’est devant une si belle foule hétéroclite. Définitivement le genre d’artiste qui influencera de nombreuses jeunes filles à s’essayer en musique et particulièrement en rap.

Miel de Montagne

Par Marion Desjardins

Une autre découverte de la soirée, ce phénomène étrange et complètement fou a su soulever et surprendre la foule déjà présente. Miel de Montagne a chanté parmi les spectateurs, initie un « moshpit mignon » et étonne avec ses pièces biens ficelés. Selon ses propres mots, c’était son spectacle le plus court; je n’ose imaginer à quoi ressemble un concert complet, j’étais déjà épuisée pour lui.

Alias

Par Maxime Beaulieu

Je me mordais les doigts d’avoir manqué le passage d’Alias au Pantoum en première partie des Lunatiques ce printemps, je n’ai qu’entendu des bons commentaires face à ce spectacle. Heureusement, la scène Crave de la Place d’Youville est là pour apaiser mon FOMO du mois de mars dernier. Et je comprends clairement les échos que j’avais reçu de cette prestation, quel spectacle! On n’a qu’un bassiste, un claviériste, un drummeur et un chanteur (et tambouriniste) sur scène, pourtant ça sonne en mautadit! J’y vois un punk à l’anglaise (le pays, pas juste la langue) avec des influences un peu grunge, c’est vraiment un délice pour les oreilles des bum.mes (et moins bum.mes) réuni.es à Place d’Youville. Du gros fun, de l’énergie en masse, cette première soirée prouve que les scènes gratuites sont là pour impressionner, pas juste dépanner.

Population II

Par Marie-Ève Duchesne

Le trio montréalais Population II a commencé son spectacle sur les chapeaux de roue. Au centre, le chanteur et batteur Pierre-Luc Gratton frappe les tambours avec énergie, donnant le rythme à leur performance haute en décibels. Tristan Lacombe, à la guitare et aux claviers, tout comme Sébastien Provençal, sautaient partout sur scène. Plusieurs curieux ont tendu l’oreille, faisant doubler la population de la quatrième scène du FEQ. Jacques m’avait prévenue, on allait vivre quelque chose, et c’est ce qui est arrivé. Une autre belle découverte musicale, peut-être pas pour tous les goûts, mais certainement appréciée par les mélomanes.

Yellow Days

Par Jacques Boivin

Pendant que ma gang de bum.mes était toute réunie au carré d’Youville pour se pâmer devant Population II, je suis monté à l’autre scène gratuite devant l’Assemblée Nationale pour y voir Yellow Days, un quatuor néo-soul mené par le Britannique George van den Broek. À peine la mi-vingtaine passée, l’artiste chante comme s’il en avait vécu le double, chacune de ses pièces ressemblant à un arrachage de coeur en direct. Bien épaulé par ses trois musiciens, van den Broek arpente la scène en long et en large en chantant de sa voix puissante (qui me rappelait parfois les moments les plus blues d’un Lennon (si vous pensez à Yer Blues sur l’album blanc, vous êtes pas loin). Si la prestation était un brin linéaire, elle n’en était pas moins énergique. À revoir!

Galerie photos

VOUS CHERCHEZ QUELQUE CHOSE?