C’était beau, c’était intense et la joie émargeait à L’Anti Bar & Spectacles le 24 mars dernier, tant sur scène que du public captivé par l’énergie débordante de Bonanza. Bonanza, c’est le nouveau projet funk-soul-pop proposé par ce nouvel alter-ego de Dominic Pelletier (The Hunters, Caravane, New Bleach).
C’est Héra Ménard qui ouvre la soirée avec un country-folk tranquille, doux et qui sait directement charmer le public de Bonanza. La guitare acoustique accompagne harmonieusement la voix d’Héra, maîtrisant son art. Malgré la différence d’ambiance entre les deux projets jouant ce soir, il s’agit d’une bonne entrée en matière avant que tous se mettent à danser au rythme du Prince Limonade. Elle nous propose des chansons, entre autres inspirées par la nature, de son plus récent album « Fleurs ».
Et maintenant, entrée en scène des musiciens composant le groupe, Raphaël Laliberté-Desgagné (saxophone, guitare, percussions), Antoine Lemieux-Rinfret (claviers) et Gabriel Lapointe (batterie). Arrive ensuite Bonanza, tout de jaune vêtu, fidèle à cette couleur déjà iconique pour le projet. On a eu droit à une présentation de l’intégrale du premier album, « Prince Limonade ». Par sa fougue incomparable et son envie de casser la baraque, le tout entremêlé de douceur et de sensibilité, il fait danser tout L’Anti, dès les premières notes. J’ai pu assister ce soir-là à une prestation éclatante et maîtrisée, de la part de tous. On ressent, dans Bonanza, ce côté très personnel, vrai de plusieurs pièces jouées au courant de la soirée. On voit que Dominic Pelletier éprouve beaucoup de plaisir, à incarner ce nouvel alter-ego, sur scène.
Bien hâte d’en voir et d’en entendre plus, assurément.
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