L’auteur-compositeur-interprète JeanDo a lancé cet hiver l’excellent « Club Wagon », un album qui invite au voyage, autant dans sa tête que dans les grands espaces. Du folk ploggué avec une gang de chums, des pièces intimistes qu’on aimerait entendre autour d’un feu, entre ami.es.
C’est dans cette optique que le grand brunet a offert son lancement au Pantoum le 18 mars dernier. Accompagné des musiciens qui ont enregistré l’album avec lui (Olivier Beaulieu à la batterie, Louis-Solem Pérot au violoncelle et à la voix, Simon Veilleux à la mandoline, au violon et à la voix, Louis Fernandez à la guitare et Cédric Martel à la basse), JeanDo a su créer une atmosphère familiale (le grand nombre d’enfants – QUI ÉCOUTAIENT LE SHOW RESPECTUEUSEMENT TOUT EN DANSANT – au parterre était un bon indice) qui donnait l’impression à tout le monde d’être dans un party de cour arrière avec l’ami talentueux qui sort sa guitare pour chanter ses tounes.
Divisé en deux parties, le show (très généreux) s’est déroulé rondement. Un premier segment plus rock a permis à tout le monde de se délier les jambes un peu avant de voir JeanDo et ses musiciens se réunir autour d’un seul micro à condensateur. C’est là que la communion a bel et bien commencé, du moins à l’avant, parce qu’il a fallu rappeler à quelques reprises aux gens d’en arrière que le silence est d’or et le blabla se passe dehors (comme le disent si bien les tenanciers d’un bar spectacles de St-Hyacinthe qu’on aime bien). Une fois le message bien passé, y’avait beaucoup de magie dans l’air. Du beau, du doux, du touchant, du personnel qui touche tout le monde parce qu’il est aussi universel.
Des p’tits shows de même, on en prendrait un char pis une barge.
En première partie, Héron est venu nous présenter son projet folk inspiré par les grands espaces et le territoire… et se pratiquer pour sa participation aux Francouvertes (ça a l’air d’avoir bien été d’ailleurs, au moment d’écrire ces lignes, le projet est en bonne posture pour passer en demi-finales). Si les textes sont inspirants, les lignes mélodiques ont un petit je-ne-sais-quoi qui rappellent Kinkead. C’est normal, Héron, c’est le projet solo d’Henri Kinkead! On va suivre ça de près parce qu’on a bien aimé.
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