Le 16 mars dernier, le Grand Théâtre de Québec présentait un double plateau composé de Dany Nicolas, Étienne Dufresne et leurs musiciens respectifs.
Folk québécois à l’inspiration française : Dany Nicolas
C’est dans une ambiance plutôt calme et chic, typique du Grand Théâtre, que Dany Nicolas se présente avec ses musiciens Tonio Morin-Vargas (batterie) et Jérémi Roy (contrebasse). Il annonce aussi fièrement qu’ils ont terminé son plus récent album aujourd’hui.
D’une manière intime et familière, l’auteur-compositeur nous transporte à travers ses anecdotes, dans son univers musical. Il manie les métaphores à travers ses textes poétiques, en tout caractérisant ses tournures de phrases et son ton par un héritage régional ressenti. Les mélodies folk aux nuances rock ou traditionnelles françaises nous font voyager à travers les compositions de son album « Rockstar Municipale » et de son album à venir.
Etienne Dufresne : « un autre gars blanc en musique »*
(* tiré de sa bio Instagram)
C’est à travers des textes aux mots fancy québécisés qu’Étienne Dufresne nous partage ses compositions. Doux mélange entre expériences personnelles parfois douloureuses et les maux d’une génération. Dufresne vient mettre un baume sur le cœur des personnes s’y reconnaissant. Une franchise parfois déstabilisante, mais surtout réconfortante.
La musique électro-folk ajoute à l’ensemble (la personnalité et les textes) une légèreté suggérée de la même manière que l’on vit ces difficultés : avec humour, mais aussi en rentabilisant les séances chez le psy.
Quelques problèmes techniques nous ont permis de vivre une expérience unique, puisque certains titres n’ont pu être joués comme prévu. Plus sérieusement, l’ensemble (le trio rush, la musique, les textes et les paroles entre chansons) a gagné les applaudissements sincères du public tout au long du spectacle (et mon amour pour la vie).
En souvenir, je vous partage les douces paroles qui m’aideront à patienter jusqu’au prochain album et aux prochain spectacles : « Lâchez vos jobs et faites de la musique sur myspace », « lâchez vos jobs », « fuck the police! … non… ben… peut-être. »
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