C’était un dimanche 9 octobre très tranquille à L’Anti Bar & Spectacles. Une tranquillité très appropriée pour terminer la semaine en douceur en se laissant bercer par un triple plateau d’artistes bourré.e.s de talent.
Tout d’abord, l i l a est montée sur scène avec sa force tranquille habituelle. Entre ses nouvelles chansons et les versions acoustiques de ses premières compositions, l’autrice-compositrice-interprète nous fait sentir comme si un.e ami.e nous chuchotait des secrets à l’oreille. Entre chaque pièce, l’artiste nous parlait du processus créatif qui a mené à leur composition, ce qui lui a permis d’apporter quelques nouvelles nuances à une œuvre déjà très personnelle.
De son côté, après avoir glissé sur une chemise en flanellette, Cédric Langlois a raconté avec humour que ce petit accident aurait pu être le mot d’ordre de la soirée : « On va garder ça cozy », s’est-il exclamé. L’artiste a commencé en improvisant, et sa guitare et sa voix cristalline ont donné le ton à sa prestation. Il a présenté ses chansons en décrivant les images qui les ont inspirées (par exemple, un divan en velours, une grosse maison de banlieue), ce qui a permis au public de se perdre dans l’imaginaire de l’auteur-compositeur-interprète.
Dernière à entrer sur scène, Gawbé a commencé sa prestation sur sa guitare électrique avant de la troquer pour une nouvelle guitare acoustique, le temps de quelques pièces. Elle a aussi parlé de son processus créatif et de ses inspirations. On a pu voir Gawbé en formation complète lors du dixième anniversaire du Pantoum, mais l’artiste est également parfaitement à l’aise en solo.
C’était une soirée douce et introspective qui nous donnait parfois l’impression que ces trois artistes talentueux de Québec nous avaient invité.e.s à un cercle d’écriture.
(Traduit de l’anglais par Jacques Boivin)