PHOTOS : Festival d’été de Québec – 17 juillet 2022 (+ notre traditionnel bilan)

PAR

Bilan

Par Jacques Boivin

Mon Festival d’été a bien mal commencé. J’ai chopé la COVID (pour une deuxième fois en trois mois) à La Noce, et j’ai dû passer les deux premières journées du FEQ sur les lignes de côté, puis les cinq jours suivants avec un masque dans la face. Heureusement, je ne suis pas du genre à courir les grosses foules et les grandes scènes, alors j’avais beaucoup d’espace pour respirer (mais peu d’énergie pour voir tous les shows jusqu’à la fin), et mes cinq dernières journées ont été remplies de bonheur.

On sait que vous avez pu voir un des shows de votre vie à Rage Against the Machine et on a vu plein de photos des Plaines… pleines. Ça fait du bien au moral même si on a préféré arpenter les scènes secondaires et couvrir les artistes laissés pour compte par nos collègues.

Alors on ne fera pas le même constat que les grands médias et autres gros trippeux de gros rock qu’on a croisés ces derniers jours, on n’a pas tout à fait vu la même chose. Nous, on a vu un paquet de jeunes pousses faire bonne impression à leur premier FEQ (Thaïs et Marilyne Léonard, on parle de vous ici). On a vu des artistes locaux triompher à la maison (on pense à vous, Hubert, Lou-Adriane et Vincent). On a vu des vétérans être plus généreux et rassembleurs que jamais (allô Vallières et Cormier).

Marion et moi, on s’est rendu compte qu’on avait vu plus de projets féminins que masculins. Une telle chose n’aurait pas été possible en 2019 ou avant, du moins pas de façon naturelle, sans trop y penser, comme ça a été le cas cette année. C’est la preuve que les programmateurs ont bien fait leur travail sur ce plan, et ça a même été souligné par des artistes comme Calamine! C’est important pour nous et pour une jeunesse qui a envie de rocker comme ses idoles. Merci et on espère que ce n’est pas une exception.

Les foules étaient excellentes partout. Québec s’est réapproprié son festival. Elle était en manque, et ça paraît! Évidemment, avec notre privilège, on ne s’est jamais buté à une porte close au Parc de la Francophonie, mais on comprend la frustration de certaines personnes. N’ayez crainte, la place George V devrait être toute belle juste à temps pour l’an prochain (poussez dans le dos du gouvernement fédéral pour que ça avance) et on devrait avoir une bien plus grande capacité à l’avenir.

Je voudrais juste prendre deux petites minutes pour remercier l’équipe du Festival d’été, qui nous a encore reçu.e.s comme des p’tit.e.s rois et reines même si on était pas mal le plus petit média présent. L’accueil chaleureux, les réponses à toutes nos questions, les adaptations rapides aux petits irritants (ça serait tellement facile pour vous de juste vous occuper des médias internationaux sur les Plaines, mais non, vous étiez là tout autant pour nous que pour eux), tout ça a fait que malgré de nombreuses nouvelles consignes parfois déroutantes (naaaaah, fallait juste bien les lire), on a pu faire notre travail sans trop de pépins. Merci à Véronique, qui nous répond tout le temps dans les minutes qui suivent quand on lui écrit, à Stéphanie, que j’ai vraiment pas assez vue cette année, à Antoine et à Clarence, ainsi qu’à Amélia, que j’ai beaucoup côtoyée parce qu’on la collait sur les petites scènes, et qui a été d’une gentillesse incroyable tout au long du festival. Une vraie équipe bienveillante.

Un gros shout out à l’équipe de photographes du FEQ, Stéphane, Philippe, Sébastien, Jean-Philippe, Marc-Antoine et Jay, une gang de pros qui nous mettent à l’aise dans un pit photos. Un gros allô aux autres petits médias indépendants qu’on a vus de temps à autre et qui n’ont pas oublié que sans relève, dans quelques années, on n’a pas de raison d’être nous non plus! A big fistbump to Steve Galli, that Detroit photographer who made sure to shoot everyone from the biggest star to the newest local talent. Man, your curiosity is unequaled and it is a pleasure to meet you year after year.

On espère que vous avez aimé notre petite couverture à effectifs réduits (nous aussi, on est touché.e.s par le manque d’effectifs, et à titre d’organisme 100 % bénévole, on est conscient.e.s que ça ne fait que commencer, va falloir qu’on s’adapte à cette nouvelle réalité). On y a mis beaucoup d’amour et d’énergie, de passion et de folie. Merci à Nicolas et à Marion, qui ont assuré à la photo et qui m’ont écrit leurs impressions pour que j’en fasse des petits paragraphes lorsqu’on manquait de rédact.eur.rice.s. Merci à Florence, Mona, Adrien et Vincent, qui sont venu.e.s nous donner un petit coup de main au texte, un coup de main qui nous a permis de nous rendre jusqu’au bout.

Enfin, merci à vous tou.te.s d’être là, de nous lire, de nous corriger quand on fait une erreur, de partager notre travail à vos amis. L’amour, c’est notre seul salaire (à moi y compris, des fois qu’il y en a encore qui pensent que je fais de l’argent avec ce projet complètement fou), et vous nous en donnez plein.

À quatre jours de notre onzième anniversaire, ça nous donne le goût de continuer.

Voici quelques-unes des photos les plus hot de nos onze derniers jours :

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