La série Scène d’ici se poursuivait au Grand Théâtre de Québec avec la talentueuse autrice-compositrice-interprète de Québec Gabrielle Shonk. La jeune femme, confinée (comme tout le monde) depuis trop longtemps, était manifestement fébrile à l’idée d’entreprendre une série de trois concerts (tous à guichets fermés) dans la petite salle polyvalente de l’institution québécoise.
Le tout s’est déroulé à la bonne franquette, en compagnie de ses fidèles écuyers (Simon Pedneault à la guitare, PE Beaudoin à la batterie et Jessy Caron à la basse). Pendant plus d’une heure et demie, on a pu entendre du matériel de son premier album (qui date déjà de près de trois ans… que le temps passe vite!), du nouveau stock (vous serez pas trop désorientés) pour un prochain album « un moment donné » et quelques reprises qui font chaud au coeur. Si elle était nerveuse (elle a pas mal blagué sur le sujet), ça n’a pas paru pendant les chansons. Entre vous et moi, c’est pas mal tout ce qui compte.
Un show de guitares (Gabrielle en joue beaucoup plus qu’avant, et elle nous a avoué avoir profité de la pandémie pour apprendre à mieux maîtriser l’instrument), qui mettent toujours en valeur la voix unique de Shonk, une voix parfaite pour la pop pleine de soul qu’elle nous propose. Ajoutez à cela une petite apparition de papa Peter (en punition, dans le coin, avec son harmonica), et vous avez là la recette parfaite pour une réunion de famille où tout le monde se connaît et profite du show (en écoutant les chansons… on va se le dire, la distanciation a ça de bon, le monde ÉCOUTE).
On est parti au deuxième rappel (qui n’était pas prévu), alors que Gabrielle s’est lancée dans une autre reprise. Le coeur léger, en train de siffloter les jolies chansons de la jeune femme.
Ce deuxième album-là va être bon. On va l’attendre patiemment, parce que Gabrielle n’a jamais été pressée.