FMQ 2020 – Une édition propre propre

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Si une partie de notre gang était partie au FME, le reste de l’équipe n’est pas resté sur sa faim avec la 13e édition de la Fête de la musique de Québec! On peut vous dire qu’on s’est gâtés sur le Kodak et qu’on a rempli nos oreilles de la superbe programmation qu’avait préparé Cyndie et ses acolytes. Passant des sonorités New Orleans de Steamboat Woody à la musique latine de La Tribu, les spectateurs ont tous pu y trouver leur compte. On vous présente donc nos coups de cœur de cette édition COVID friendly du FMQ.

Samedi 5 septembre

Odeur de Swing

Dans la programmation variée du FMQ cette année, le groupe Odeur de Swing a su rejoindre les spectateurs avides de divertissement avec son répertoire de musique jazz américaine du début du 20e siècle. Puisant dans les classiques de l’époque auxquels la plupart des gens étaient non familiers, le groupe a su piquer la curiosité des passants qui se sont rapidement attroupés autour de la scène au fil des pièces. Cette fois, ce n’est pas dans les cabarets ni dans les bars clandestins, mais plutôt à même une rue St-Jean ensoleillée et colorée que les passants ont dansé et tapé des mains, incapables de résister aux influences jazz et au rythmes entrainants de Charleston. Le son des cuivres, des bois et des cordes, accompagné des voix a permis d’offrir au public un bref mais grand dépaysement qui donne une envie de revenez-y. 

Par Isabelle Bilodeau

JEANDO

C’est sur la petite scène du Parvis que JEANDO a interprété sans flafla ni fioriture inutile les chansons de son dernier EP Les étoiles me l’ont dit.  Dans ce cas, la petitesse de la scène a plutôt bien servi l’artiste, permettant d’installer rapidement une ambiance intime et confortable malgré le vent. Accompagné simplement de son instrument et de sa voix chaleureuse, JEANDO avait une belle présence sur scène, spontanée et sans prétention, nous faisant vite oublier les soucis techniques survenus au début de la prestation. Des chansons qui font du bien et qui sont accessibles, bien écrites sans être confrontantes et qui peuvent donc rejoindre un public varié. Des paroles réfléchies sans être inutilement compliquées et un rythme entraînant et cozy. 

Par Isabelle Bilodeau

Mon amie souffrance

Sur la scène principale du Parvis, le quatuor instrumental de Québec Mon amie Souffrance a offert une intense performance. Se définissant elle-même par : « donnant dans les harmonies dissonantes, le jazz approximatif et les envolées lyriques visqueuses, entre le post-punk et le progressif », la formation a su captiver rapidement le public et l’introduire à sa rythmique entraînante accompagnée de sons inédits, faisant vite oublier l’absence de paroles, plutôt inhabituelle pour une oreille non avertie. Les spectateurs n’ont donc eu d’autre choix que de se laisser transporter par le son des guitares, basse, batterie et synthétiseurs et d’entrer dans le monde de ce groupe trop peu connu.

Par Isabelle Bilodeau

Gus Englehorn

Empreint d’une authenticité déconcertante, Gus Englehorn nous a présenté quelques pièces de son plus récent album, Death and Transfiguration. Revenant à peine du FME où ils présentaient un show la veille, les neuf heures de route qui séparait les deux scènes ne semblaient pas avoir affecté Gus et Estée. Malgré qu’ils ne soient que deux sur scène, le couple sait remplir l’espace sonore et a su nous faire entrer dans leur univers délicieusement étrange. Si l’atmosphère qui s’en dégage peut a priori déconcerter, une fois qu’on l’apprivoise, on ne peut que reconnaître le génie de l’artiste.

Par Noémie Rocque

Narcisse

Pour une deuxième fois en une semaine, Narcisse a tout déchiré! Complété d’Utopia et de Mike Morris, le trio nous a ébloui de lumière dans la nuit tombante. Costumes colorés, énergie débordante, musique enivrante, tout y était pour enflammer le parterre où la foule s’est mise à danser vigoureusement sur Icare malgré l’interdiction. Rapidement rappelée à l’ordre par l’équipe du FMQ, l’énergie contenue par les danseurs fautifs était presque palpable. Qu’on se le dise, Narcisse a ce pouvoir sur le public, une sorte d’aura contagieuse qui nous frappe comme une vague d’amour inconditionnelle. Dans cette période anormale où on assainit le bonheur, on ne peut que recevoir le tout droit au cœur.

Par Noémie Rocque

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