Coqueluche française et génie partiellement incompris de l’électro moderne, Flavien Berger était la tête d’affiche d’une soirée purement synthétisée sur la rue Dorchester.
En levée de rideau, Marjorie Pedneault alias Narcisse réchauffe nos coeurs avec sa synth-pop poétique. Iel est accompagné par son acolyte guitariste-claviériste Play.soft et d’Utopia Utopia, artiste trans ajoutant une dimension théâtrale et visuellement divertissante à la prestation.
Quant à lui, Flavien Berger sort d’un tout autre système solaire. Autour de ses synthétiseurs, claviers analogiques et drums pad machines, le parisien crée des harmonies électroniques envoûtantes. Entre ses mélodies, Flaviano Bergano (que je débaptise lorsqu’il chante en espagnol) prend un malin plaisir à générer des malaises dans le public. Réception absurde généralement comprise par l’intime foule de l’Anti.
Je ne peux passer sous silence ma requête à Flavien au milieu de sa perfo…
«Joue Trésor!» scandais-je haut et fort. D’un air suspicieux, Il me répondit que son set était plutôt improvisé. Annonçant l’exécution de son dernier morceau de la soirée, j’entendis quelques notes plus tard le début de ma chanson fétiche qui, disons-le, n’est pas un succès phare de sa discographie. Il descendit alors au milieu de la salle et dansa avec moi.
Retour en photos de votre humble rédacteur qui tente à nouveau de troquer sa plume pour un kodak.