Récapitulatif – Santa Teresa 2019

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Les années se suivent mais ne ressemblent pas pour ecoutedonc.ca à Santa Teresa. L’an dernier, Mary Fortier épaulait votre humble rédacteur. Cette fois-ci, il part «travailler» en solo accompagné de son vieil-ex-boss du Archambault, Sébastien Ouellet. Un compte rendu/journal énormément déconstruit sans trop de zizanie, du moins, non-généralisée.

Remerciements distingués à la paire Clavier/Kearney pour les délicieux clichés.

Fort d’un horaire au gré du vent (avec quelques incontournables) et un plan d’hébergement plutôt flou, nous arrivons à «Sainte-Thé» vers 16 heures.

Nous atterrissons sur le site au même moment qu’on annonce la première vague de la Bourse Telus. Un poignée de change de 5000 piastres rondes est remise à un/une artiste performant une courte vitrine au salon Telus. Terrasse extérieure des plus confortables, on s’y installe pour retrouver Naya Ali, rappeuse montréalaise et protégée de Coyote Records.

Dans la catégorie intimiste, difficile de trouver mieux quand tu es ancré dans une chaise berçante aux abords de la scène. Vivant pleinement de sa musique depuis peu, on ressent carrément la reconnaissance de l’opportunité et la dévotion qu’elle a envers son rap. À voir et entendre son aisance sur scène, force est d’admettre qu’elle est bel et bien «Out of the Dirt».

Jessica93 comme trame sonore en jouant au pool? assez cool.

Une formule solo des plus farouche alors que peu de gens y assistent au Montecristo. Une agréable mais triste démonstration de Shoegaze-grunge poilu en continu sans la moindre intervention. À la demande du rédacteur en chef, je devais prouver ma présence à la table de billard. Avec mes comparses Charline et Sébastien qui me prennent constamment en photo, je me sens «presque» comme Philippe Fehmiu sous l’emprise de Gran Talen au Festif!.

Tout se passe bien…

AVANT QUE…

Jesuslesfilles commence et, à peine 10 minutes plus tard, mon trousseau de clés disparaît. J’ai donc entendu «Motocycle» et «Parasol» avant de paniquer de la tête aux pieds.

Après quelques heures, une énorme dose de sang d’encre et un déverrouillage de porte plus tard gracieuseté d’un remorqueur aimable comme mère Teresa… (je ne l’ai pas connue personnellement mais bon, vous comprenez)

Je retourne une dernière fois au Montecristo pour fouiller désespérément. Je demande donc au personnel, pour une quatrième fois, si quelqu’un n’aurait pas vu mes clés. Miraculeusement, on me montre le porte-clé en disant qu’il l’avait trouvé dans les toilettes.

J’ai fait l’accolade au héros et suis reparti dormir dans l’auto le coeur léger… parce que oui, ce n’est pas mon auto mais bien celle du beau-père.

Entrée en matière rocambolesque me direz-vous!

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