Route d'artistes : l i l a – Ateliers / Galerie Création Trace, 27 mai 2018

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l i l a à se produire dans des endroits inusités : dans un salon, dans une cour privée. Une série de prestations intimistes. Dimanche était la dernière journée d’une tournée à travers le Québec et ça se passe à la galerie Trace de la rue Saint-Vallier. Une quarantaine de personnes sont bien installées dans la pièce vitrée par laquelle on voit très bien le beau temps. Les gens sont donc motivés. [caption id="attachment_62191" align="alignleft" width="300"] l i l a – Photo : Jacques Boivin[/caption] Marianne et Anthony utilisent des enregistrements pendant que le public s’installe pour démarrer le tout dans une ambiance planante. Ils aiment expérimenter. Parlant d’expérimentation, Anthony joue avec un archet sur sa guitare. On a déjà vu ça, mais ce n’est pas courant et ici ça rappelle le violoncelle. La musique est atmosphérique et invite à l’introspection. Marianne, vive et animée, nous offre des pièces d’une intensité où l’émotion n’arrive pas à sortir complètement. Je veux dire par là qu’il y a beaucoup, voire trop d’émotion pour que ce soit possible. On sent qu’elle concentre tout ce qu’elle ressent dans son corps menu. C’est sincère. Elle nous invite à ne pas se poser trop de questions et à nous laisser aller. De ne pas essayer de comprendre les paroles, ni le sens des mots. La pièce Past and Present représente cependant l’apologie de cette folie, celle de se poser des questions sur le présent, empreint du passé, qui essaie de fabriquer le futur. Certains membres du public en profitent pour fermer les yeux et bien ressentir le flot musical. [caption id="attachment_62211" align="alignright" width="300"] l i l a – Photo : Jacques Boivin[/caption] J’ai retenu certains bouts de phrases dont celle-ci « why am I so emotional … »  Il n’y a pas de compromis ni de feinte. Marianne vibre de tout son corps. On a eu droit à plusieurs nouvelles pièces. Psycho over the moon dans laquelle je crois qu’elle pose des questions à sa mère… de quel pont je peux sauter sans mourir… Je sens une force et une fragilité sincère. La salle est suffisamment intime pour que ce soit agréable de l’entendre sans micro. Surveillez ce titre provisoire : Beat song #2, qui est plus rythmé. Celle qui écrit aussi de la poésie est une artiste multi disciplinaire, qui offre également une collection de dessins https://lilalilalila.bandcamp.com/merch/drawing-digital-download Je vous invite à écouter Great Drama avant de la revoir en chair et en os le 5 juillet au festival d’été de Québec. [bandcamp width=100% height=42 track=2219674741 size=small bgcol=333333 linkcol=e99708]   [gallery type="rectangular" link="file" td_select_gallery_slide="slide" ids="62191,62192,62193,62194,62195,62196,62197,62198,62199,62200,62201,62202,62203,62204,62205,62206,62207,62208,62209,62210,62211,62212"]]]>

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