La formation montréalaise Groenland faisait son grand retour à Québec dans un Impérial Bell bondé de fans venus découvrir le deuxième album du groupe, A Wider Space.
Le groupe jouit d’un buzz immense dans la vieille capitale comme en font foi la succession de prestations à guichets fermés au cours des deux dernières années. La pop lumineuse et orchestrale trouve un écho dans la capitale du metal et c’est bien ainsi.
[caption id="attachment_32729" align="alignleft" width="200"] Groenland[/caption]
C’est donc avec un enthousiasme certain que le public a accueilli Sabrina Halde, Jean-Vivier Lévesque et leurs complices alors que ceux-ci se lançaient dans une Times of Survival déjà riche en arrangements magnifiques (et en pads électroniques). Sabrina, occupe la majeure partie du centre de la scène, Jean-Vivier est (seul, pour le moment) à sa droite, Jonathan trône à l’arrière de sa batterie pendant que Simon (le bassiste), Marianne (Bertrand, la violoncelliste) et Ariane (la violoniste) se laissent bercer au son de la douce musique qu’ils jouent eux-mêmes. Ajoutons à cela une gang de gars et leurs instruments à vent (les brass, dixit Sabrina), et nous avons là de quoi donner quelques orgasmes musicaux à nos tympans.
Pendant plus d’une heure, c’est un Groenland en symbiose avec les fans, du moins ceux qui écoutent (on y reviendra), qui s’exécute. Bien sûr, Sabrina, sa voix soul et le groupe nous ont servi une bonne assiettée de A Wider Space, qui fut accueilli bien gentiment par le public, mais pas autant que les pièces de l’album précédent, The Chase, qui a fait connaître le groupe. Oh que les fans se sont déchaînés sur ces magnifiques envolées orchestrales!
Déjà fort émotive lors du spectacle de lancement de la veille, Sabrina a encore eu du mal à terminer ses remerciements sans sanglotter. On sent même sur scène que cet album a été difficile à livrer et que le fait de se retrouver là, à chanter et à jouer de la musique devant nous, relevait des réalisations titanesques!
On pardonnera les (rares) erreurs de parcours du groupe sur scène et on a bien hâte de revoir Groenland dans une version rodée au quart de tour du même spectacle.
Le Couleur
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Le Couleur[/caption]
Juste avant Groenland, Le Couleur est venu proposer sa pop électro qui nous replonge droit dans les années 1980, orgie de cloche à vache inclus (vous savez combien j’aime ça, moi, le cowbell, il devrait y avoir du cowbell pour toutes les occasions). Laurence Giroux-Do vient à peine d’accoucher et nous avertit, le groupe risque d’être un peu rouillé.
Si le groupe était rouillé, ça ne paraissait pas du tout! Faut dire que le groupe a joué
safe en présentant surtout des chansons connues (pourtant, un nouvel album s’en vient) qui nous ont fait danser sans lendemain. Surtout, la musique dansante du groupe est parvenue à enterrer le bruit désagréable des conversations qu’on entendait à tout coup (on y reviendra). Le Couleur sera au Cercle le 24 octobre prochain. À ne pas manquer!
Anatole
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Anatole[/caption]
Pour son dernier show avant son retour dans la nouvelle L.A., Anatole s’est fait plaisir avec ses visions (au tour de Groenland d’être transcendé… bienvenue dans le club – dont j’ai l’honneur de faire partie!) et il a tout donné dans une prestation de près de 45 minutes qui a bien sûr plu aux fans tout en frappant un mur d’incompréhension et de malaise chez les gens qui n’avaient jamais vu ce personnage théâtral.
Toujours dans son costume de squelette, Alexandre nous a fait ses chorégraphies habituelles : la coup de la cigarette sur scène (« Hein! Il fume! »), du mort sur scène (« Pourquoi il reste couché là pendant que le band joue! »), du changement de costume pendant
Le grand sommeil (grimpé dans une des alcôves), de la coke (« hein, des sachets de poudre pis il sniffe! ») et des pieds nus (« Hein! C’est dangereux! »). Enfin, tout le monde s’est tu et s’est mis à danser pendant
Discollins parce que cette pièce est tout simplement irrésistible.
Anatole est reparti dans ses terres après avoir évangélisé Québec. On soupçonne qu’il n’aime pas Mauves, qui revient à Québec avec un album intitulé…
Coco. #Poud, quelqu’un?
VOS GUEULES!
Je sais, la foule qui parle pendant les premières parties, c’est pas nouveau. Mais vendredi dernier, on entendait énormément de gens parler PENDANT le spectacle de Groenland. C’était désagréable d’un bout à l’autre de la salle (j’avais des amis à l’avant, j’étais sur le balcon quand je ne prenais pas mes photos). Est-ce qu’on doit encore rappeler aux gens que s’ils ont payé pour le droit d’être là, leurs voisins aussi? C’est une question de respect le plus élémentaire.
Merci.
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