Sofia-Lou

Par Jacques Boivin
On était nombreux à attendre sous un soleil de plomb que Sofia-Lou grimpe sur scène avec sa belle bande. Famille, ami.es, curieux.ses, le petit espace Olympia était pas mal plein! Et on a vite compris pourquoi : la jeune autrice-compositrice-interprète avait beaucoup de choses à montrer à tout ce beau monde, par exemple tout le chemin qu’elle a parcouru depuis la sortie de son EP à la fin de son secondaire. Genre, avec le passage à l’âge adulte, l’innocence prend un peu le bord! Bon, si je vous dit que Sofia-Lou fait de la chanson pop, vous aurez aucun mal à vous imaginer son univers sonore où les influences s’étendent de Klô à Lou. Et ça aide d’avoir grandi avec des parents qui aiment autant les mots que la musique, mais Sofia-Lou sait écrire et composer de belles chansons, c’est son talent bien à elle. Et elle sait clairement bien s’entourer avec un band qui la fait sonner comme une star. Yep, la relève a (déjà) une relève! Va falloir la surveiller de près, celle-là.
Tes Amants

Par Jacques Boivin
Bon, une autre bande de p’tits jeunes qui veulent changer le monde! Mais ceux-là arrivent costumés, avec un look tout droit sorti des bands du milieu des années 1970. Et une attitude un brin rock star. Et un indie rock aux accents très jazz (y’a genre BEAUCOUP de saxophone très sexy) qui donne envie de faire du headbanging à certains moments. Le quintette est clairement très talentueux, ce qu’on a entendu est définitivement très intéressant. Y’a encore un peu de peaufinement à faire ici et là, mais hey, Tes Amants a déjà un projet bien défini et exécuté, et ce n’est clairement qu’un début. Préparez-vous à les revoir bientôt.
Florence Breton

Par Frankie Rose
Samedi après-midi, pendant une journée assez chargée pour moi, j’ai pris un moment pour aller au parvis voir le spectacle de Florence Breton. C’est la beauté d’un festival dans ton quartier : d’une manière très spontanée, quelques minutes avant le début, j’ai décidé d’y aller. Cette période de douceur, sous un soleil brillant, m’a fait du bien. Florence a présenté des chansons de son EP, « Pour combien de temps », un mélange de jazz et de mélancolie qui dérivait avec la brise. L’autrice-compositrice-interprète est toujours dans une période de lancement, ayant participé aux Francouvertes puis sorti son premier EP. À la Fête de la musique de Québec, elle a eu l’occasion de partager ses chansons au public varié et curieux.
MAMAN

Par Maxime Beaulieu
Tout au long de la journée de samedi il y a eu une belle affluence devant la scène Noctem du Parvis cependant on sent vraiment une certaine effervescence peu avant 17h alors que le site se remplit à vue d’œil. C’est la formation jazz alternative MAMAN qui crée cet énorme engouement. Le septuor vient tout juste de lancer son premier EP « Les baignades » et clairement ça a résonné chez plusieurs. Voir le Parvis aussi plein aussi tôt c’est quand même spécial. Le groupe n’a pas déçu avec une merveilleuse performance qui a donné le goût à tout le monde de danser. MAMAN n’en n’est qu’à ses premiers pas sur scène pourtant on sent déjà tout un potentiel, un groupe taillé pour les festivals du genre en plus, j’ai l’impression qu’on verra ce nom dans plusieurs événements de Québec au cours des prochains mois. En attendant, les personnes qui étaient là à la FMQ ont été témoin de toute une éclosion.
Sara et Rebecca

Par Jacques Boivin
Une des valeurs sûres du week-end, Sara et Rebecca a gardé bien chaud un parvis qui était déjà enflammé par la performance de MAMAN juste avant. Le duo de Québec a sorti ses guitares et nous a fait taper du pied et danser sur ses musiques très jazzy latines. Bon, on ne s’éternisera pas, vous savez pourquoi on les aime : pour la proposition très originale (un duo féminin instrumental), pour la chimie entre les deux artistes, pour leur talent fou qui semble n’avoir aucune limite, autant pour l’écriture que pour l’exécution, mais surtout pour le plaisir qu’on a chaque fois qu’on les entend.
LeParc

Par Maxime Beaulieu
On m’avait dit qu’il ne fallait absolument pas manquer LeParc, cette jeune formation saguenéenne œuvrant dans le rock psychédélique instrumental. Honnêtement, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais je ne crois vraiment pas être le seul à avoir été époustouflé par la prestation du quatuor. Sans être réducteur du grand éventail de musique proposé, j’ai immédiatement trouvé que c’était un peu du Population II instrumental, ce n’est vraiment pas négatif, bien au contraire, ça rentre au poste sur un méchant temps. Le groupe était survolté, la foule en redemandait, c’était vraiment parfait et ça mettait habilement la table pour la pièce de résistance de la soirée.
Angine de poitrine

Par Maxime Beaulieu
Quelle prise spectaculaire pour un « petit » festival de quartier comme la Fête de la Musique de Québec que d’avoir LE band rock de l’heure au Québec. Lorsque Angine de Poitrine passe par Québec, on est là, vous le savez déjà! Knock-Out, Pantoum, Phoque OFF, l’Impérial et même quelques festivals à l’extérieur comme Grande Tribu à Mascouche ou bien le FME en Abitibi-Témiscamingue, pourtant on ne se tanne pas, au contraire même. Les shows du duo microtonal s’améliorent à chaque fois, on n’a qu’à noter l’ajout de micros dans les masques question de crier des niaiseries à tout moment. Le Parvis était, sans surprise, bien plein pour ces énergumènes, la foule dansait tout le long mais lorsque Sherpa est arrivée là c’était l’heure d’un beau gros moshpit question de terminer le samedi de façon infernale. QUÉÉÉÉÉBBBEEECCCC DE POIIIIIITRIIIINNNEEEE!
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