Pour notre dernière série de vitrines accessible au public, nous vous parlons de cette soirée du 19 février qui aura lieu au Pantoum. Présentée par Soluté Records, celle-ci nous fera vivre le rock de diverses manières avec Perséide, Edouard Van Praet, Dogo Suicide et It It Anita.
Perséide
Imaginez un voyage musical où rock psychédélique, folk acidulé et kosmische se rencontrent sous le soleil d’été. Le quintette Perséide nous invite, dans leur nouvel album « Les couleurs d’été », à une expérience sensorielle envoûtante. Après leur odyssée forestière de « Parmi les arbres », le groupe explore désormais une clairière sonore chatoyante où chaque morceau devient une porte vers l’évasion. Entre introspection et lumière, leurs compositions sophistiquées puisent dans la pop-psyché des sixties et l’univers mystique du flower-power. Avec des textes poétiques qui célèbrent liberté et abandon, Perséide crée une musique hypnotique qui transporte l’auditeur dans des contrées oniriques insoupçonnées.
Edouard Van Praet
Edouard van Praet, dandy trash et magicien des sons, sculpte depuis trois ans un univers musical inclassable, oscillant entre tradition et modernité, sourire et larmes. Avec une alchimie audacieuse, il mêle rock’n’roll, pop, punk, électro et bien plus encore, créant ce qu’il définit comme de l’anti-rock. Après deux EP remarqués en Belgique (« Doors », « Cycles »), il s’apprête à dévoiler son premier album, marqué par des mélodies pop et un chant en français plus affirmé. Son terrain de jeu? Des guitares grinçantes, des synthés hypnotiques et des micros malmenés. Entre balades inspirées de Tom Waits et beats gabber/trance débridés, Edouard livre un spectacle scénique explosif, accompagné de son gang d’anti-rockeurs. Prêt à plonger dans la transe?
Dogo Suicide
Dogo Suicide, trio québécois autoproclamé « post-tout, mais assez punk », détonne avec une musique brute et sans compromis. Inspirés par les tavernes malfamées de Québec et le noise des années 1990, ils mêlent textes sensibles et irrévérencieux pour dénoncer les paradoxes d’un monde absurde. Leur son, oscillant entre chaos et mélancolie, rappelle Lysistrata, Vulgaires Machins ou Fucked Up, tout en explorant des influences variées avec désinvolture. Scène après scène, Dogo Suicide se fait un nom grâce à des performances explosives où l’imprévu règne en maître. Pourtant, leur nouvel EP « Apologie du Menteur » révèle aussi une facette plus calme et introspective. Un cocktail audacieux, imprévisible et parfaitement orchestré, fidèle à leur essence : brut, sincère et déjanté.
It It Anita
IT IT ANITA, tornade noise rock belge adulée pour ses performances explosives, entre dans une nouvelle dimension avec « Mouche ». Passant de quatuor à power trio, le groupe fait de l’efficacité sa marque de fabrique et signe un album libérateur. « C’est pas qu’on en a rien à foutre, c’est qu’on y va à fond! », résume Michaël Goffard. Ce quatrième opus explore des territoires inédits : structures couplet/refrain, mélodies lumineuses teintées de rage, phrasés rappant aux Beastie Boys et récits incisifs. IT IT ANITA y aborde la culpabilité des lendemains de fête, les yes men sans scrupules, les crypto-millionnaires arrogants, tout en clamant leur résilience après 10 ans de bruit et de fureur. Un cocktail brut, percutant, indispensable.