La pop était à l’honneur le 5 décembre dernier au Pantoum avec le double lancement de BéLi et Hawa B. Pour ouvrir le spectacle c’était l’artiste multidisciplinaire Nana Quinn qui nous faisait découvrir ses chansons. Un retour en photos de cette soirée où les voix féminines et féministes étaient à l’honneur.
Nana Quinn
La chanteuse Nana Quinn apparaît sur scène guitare acoustique à la main. Pour l’accompagner on a des figures qu’on a vu souvent, Marc-Antoine Lavallée de oui merci à la guitare et la basse, Raphael Couture également de oui merci à la batterie et Vincent Deit de Malaimé Soleil aux claviers et à la basse. Nana Quinn est fort heureuse d’ouvrir pour BéLi puisqu’elle a travaillé avec elle sur les paroles de l’album « XUV ». La poétesse célébrait également son anniversaire qui arrivait quelques heures plus tard, bref elle avait de la difficulté à cacher sa joie et ses sourires. C’était un beau début de soirée bien doux et surtout une belle introduction à l’univers de Nana Quinn.
BéLi
C’était ensuite l’heure du premier lancement de deux, soit celui de « XUV » de BéLi. Un album que j’ai bien aimé avec des textes forts et des compositions assez originales qui donnent le goût de se déhancher. La chanteuse de Montréal est accompagnée sur scène de Blaise Borboën-Léonard (claviers) qui fêtait son anniversaire, Érika Fogagnolo (claviers et basse) et Thomas Sauvé-Lafrance (batterie). La complicité avec son band est évidente, il faut dire que Blaise a réalisé l’album et les duos entre BéLi et Érika son tout simplement splendides. Il faut mentionner, encore une fois, le travail incroyable de Mya Perrier à l’éclairage, on aurait facilement pu penser qu’elle fait l’éclairage de tous les spectacles de BéLi depuis des années tellement c’était parfaitement agencé à la musique. Avec un premier album aussi solide, on va définitivement suivre l’année 2025 de BéLi avec grande attention.
Hawa B
Hawa B avait mis le paquet pour le lancement de « better sad than sorry » avec des choristes, invités et une mise en scène surprenante. Malheureusement elle nous annonce qu’elle est vraiment malade, peut-être a-t-elle attrapé le fameux virus du GAMIQ où elle a remporté le Lucien de l’album/EP Soul/R’n’B avec son mini-album « sadder but better ». C’était très honnête et vulnérable de sa part de nous dire qu’elle était malade mais elle a tellement donné un show incroyable quand même qu’elle aurait très bien pu ne pas le mentionner et on n’y aurait vu que du feu. La pochette c’est la chanteuse dans une salle de bain, et bien elle commence le spectacle dans les toilettes de Pantoum avec une voix hors champ pendant que les choristes Mariko, Mel Pacifico et Alex Guimond impressionnent tout le monde devant la scène. Sur les planches on retrouve ses fidèles acolytes, Felix Petit (clavier, saxophone et flûte), Philippe L’Allier (guitare), Anthony Pageot (batterie) et Jonathan Arsenault (claviers et basse). Hawa B fait partie des artistes que j’ai vu le plus souvent cette année et malgré tout elle réussit encore à me surprendre et m’émerveiller. Je l’ai souvent vu en formule vitrine ou en première partie, cela dit, ici elle prend le temps de jouer un maximum de pièces et même de faire un peu d’exercice, enfourchant un vélo stationnaire tout en chantant. On ne peut passer sous silence le moment où elle a demandé au public de s’asseoir alors qu’elle nous a raconté l’histoire de la chanson Louise à propos de sa maman, c’était extrêmement touchant. Un autre beau moment fut lorsqu’elle a invité un des premiers musiciens avec qui elle a joué soit David Osei-Afrifa pour interpréter une pièce au piano. Un lancement beau, touchant, provoquant et énergique, bref c’était incroyable.
Galerie photos
