Le 17 octobre dernier, l’Impérial Bell a reçu de la grande visite de la Pologne alors que la pianiste-compositrice-interprète Hania Rani est venue charmer le public de la Vieille Capitale avec son univers musical assez atmosphérique, merci!
Venue présenter les pièces de son plus récent album « Nostalgia » (une version en spectacle de l’album studio « Ghosts », sorti en 2023), l’artiste originaire de Gdansk s’est présentée seule sur scène, jouant à la fois du piano à queue, du piano droit et des synthétiseurs, tout en nous envoûtant avec sa voix diaphane qui a imposé un silence rarement entendu dans la grande salle de la rue Saint-Joseph.
Sa musique? Difficile à décrire. Y’a des éléments de musique traditionnelle polonaise, de la musique planante à la Ólafur Arnalds comme les Islandais aiment en faire, de l’indie pop toute douce à la Patrick Watson (qu’on aurait bien aimé voir débarquer pour le fun sur Dancing With Ghosts), et quelques mouvements de synthétiseurs qui viennent nous prendre par surprise.
La mise en scène est extrêmement sobre, y’a Hania, sa quincaillerie et quelques lampes. On sent que la grande vedette ici, c’est la musique et son exécution qui frôle la perfection. D’ailleurs, on était mieux de fermer sa trappe et de ne faire aucun bruit, sinon des dizaines d’yeux fâchés se tournaient vers nous, et le photographe que je suis a rapidement compris qu’il devait être discret!
C’était un peu weird, un show debout qui demandait une telle attention, mais je pense que c’était un peu le but de l’exercice. Nous montrer qu’avec peu d’artifices et juste de la bonne musique, on pouvait capter (et maintenir) notre attention pendant plus d’une heure. Un défi relevé haut la main. Espérons qu’Hania reviendra faire un petit tour à Québec!
Galerie photos