Primeur : écoutez « Sainte-Vivresse » une journée avant tout le monde!

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Le quatuor de Québec Vivresse lancera demain son premier album complet et on vous avertit tout de go, vous êtes mieux de boucler votre ceinture et d’attacher votre tuque parce que « Sainte-Vivresse » va déplacer pas mal d’air!

Florence Dias (voix, claviers), Tommy Grandbois (voix, guitare), Alex Grandbois (batterie) et Mathieu Gravel (basse) nous proposent une galette de dix titres ayant tous leur personnalité propre tout en suivant une ligne directrice très claire.

La « Sainte-Vivresse », c’est un culte spirituel fictif où l’épanouissement de soi et des autres est au coeur de tout, et le quatuor qui a son petit côté punk à ses heures n’a pas peur de brasser un peu la cage pour arriver à ses fins. On n’a qu’à penser à la très whitestripesque Au nom de, une petite bombe en deux volets qui explose entre nos deux oreilles et qui nous donne envie de faire sortir le méchant. Ou à Enfant sauvage, un espèce d’hymne à la rébellion aux accents prog où les nuances côtoient les appels à la révolution.

C’est pas mal le cas un peu partout sur « Sainte-Vivresse ». Les morceaux sont généralement plutôt longs, le groupe donne la place à toute la gamme des émotions, comme on peut l’entendre sur la bouleversante Violette, violente autant dans ses premières notes pleines de douceur que dans ses dernières mesures qui suintent la douleur.

« Sainte-Vivresse », c’est aussi une touche de blues, comme le propose La saison des mélodies, un baume sur les plaines bien ouvertes par les morceaux précédents. C’est aussi de la grosse pop sur Le monde à flot, avec ses accents mélodiques qui ressemblent un croisement entre Bleu Jeans Bleu et Les Trois Accords en plus d’y ajouter une touche de ska. Ouais, ça a l’air weird de même, mais ça marche!

Avec Maëva Clermont-Giguère à la coréalisation, on sent que tout a été passé au peigne fin. Les instrumentations sont somptueuses dans les moments les plus doux (Poussière), brutes dans les moments les plus rock, soignées dans les moments les plus prog (Drap blanc/drap gris/drap noir). Les voix de Florence et Tommy se marient à merveille pour ne faire qu’un lorsqu’illes chantent ensemble. Y’a pas de temps mort, juste quelques instants pour reprendre son souffle.

Bon, j’en ai déjà assez dit, j’étais pas supposé faire de critique de l’album, juste vous donner le goût de l’écouter. Et vous pouvez le faire une journée avant tout le monde juste ici!

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En passant, le lancement aura lieu le 16 novembre prochain au Pantoum dans le cadre d’un double plateau avec Huriel (qui lance aussi son microalbum II par la même occasion).

BONNE ÉCOUTE!

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