Le 23 juillet dernier, à l’Agora du Port de Québec, Patrick Watson nous a plongés dans une soirée immersive, accompagné de La Force (qui faisait aussi la première partie) et, brièvement, de Klô Pelgag. Cet article fut difficile à écrire, non lié à la qualité de la soirée, mais bien sûr l’impossibilité de décrire l’expérience d’intimité collective que nous avons vécue cette soirée-là.
En première partie, La Force, a ouvert la soirée avec une énergie douce, mais puissante, dont la voix et les mélodies nous transportent dans l’ambiance particulière de cette soirée et nous ne quittera plus (autant l’ambiance que la voix de d’Ariel Engle, qui accompagne Patrick Watson pendant presque toute la soirée).
Patrick Watson entre sur scène avec Lost With You, nous enveloppant rapidement d’un sentiment de familiarité; d’une manière réconfortante, la nostalgie entourée des murs intangibles et d’un ciel mauve étoilé, comme une maison que nous aurions construite. En levant les yeux, des projections opalescentes sur banderoles blanches juste au-dessus de la scène accentuent l’impression de Build a Home dans cette espace frôlant l’illusoire, mais bien ancrée dans le présent.
À coups de violons et de jeu de chants d’oiseau, on nous ramène ce sentiment de retrouver au printemps, de ceux qui migrent à l’automne. Une ambiance mêlant l’excitation de la nouveauté et le réconfort de ce que nous connaissons déjà.
Vers la fin, Klô Pelgag rejoint Watson pour Je te laisserai des mots, où les voix et les univers des artistes se sont entremêlés comme un scintillement quintessentiel en écho mélodieux, que nous avons pu revivre lors du dernier rappel de la soirée. L’Orchestra nous quitte donc dans une vibe de fin cinématographique, nous laissant avec le sentiment d’avoir vécu un rêve plus qu’en couleur, pendant quelques heures, sur le bord du fleuve Saint-Laurent.
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