Festival d’été de Québec – 10 juillet 2024

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Non, on n’a pas vécu l’ÉLECTRO FEQ sur les Plaines, c’est pas notre genre. Mais on a vraiment eu une autre belle soirée malgré la pluie. Pendant que d’un bord, Maxime trippait avec The Anti-Queens, Moneen et Silverstein, de l’autre côté, Marie-Ève et Jacques ont passé un bon moment avec Laurence-Anne, Valence et Philippe Brach.

The Anti-Queens

Par Maxime Beaulieu

Pour faire passer le temps en raison d’un petit problème technique, on a eu droit à la mélodie de la chanson thème de Bob L’Éponge, au grand plaisir de la foule ayant bravé la pluie. C’est donc ainsi que The Anti-Queens se sont présentées sur scène. Le groupe punk-rock torontois nous offre des mélodies incroyables et des refrains accrocheurs, leadé par trois femmes tellement sympathiques. Ça fait particulièrement du bien de voir des femmes fouler cette scène un peu trop dominée par les hommes pour cette soirée punk-emo. La formation dont la plupart de ses chansons sont jouées à trois guitares, souligne son amour pour la ville de Québec. Avec la pluie ce n’est pas un public facile à faire bouger mais il y a quelques fans en première rangée qui se donnent à fond, une prestation difficile dans les circonstances, mais quel excellent groupe qui a tout donné.

Laurence-Anne

Par Marie-Ève Duchesne

Avec mon imperméable et mon poncho, j’étais prête à affronter la pluie pour le trio de bêtes de scène, en commençant par Laurence-Anne. De multiples projections animaient la scène. Énergique, la chanteuse m’a fait voyager dans l’espace avec plusieurs pièces de l’album « Oniromancie » dont Supernova et Flores, qui a reçu un bel accueil de quelques spectatrices hispaniques. Ne se limitant pas à la guitare, elle a aussi joué du gong, de la flûte à bec et du tambourin. Pour clore sa performance, elle a tout donner sur Vitesse, nous incitant à sauter sur place.

Moneen

Par Maxime beaulieu

Après le punk rock on se transporte du côté du emo un brin nostalgique de Moneen. Un groupe canadien phare du début des années 2000. Après quelques années d’absence, c’est enfin un retour à Québec. « Maintenant, on pense qu’on n’arrêtera jamais » mentionne Kenny Bridges, le chanteur, après avoir retrouvé la passion de jouer. Malgré toutes ces années, quelle voix et quelle énergie de la part de la formation, particulièrement Bridges qui saute et court partout. On peut voir sur l’écran derrière le groupe « Moneen loves you » et on sent vraiment que cet amour est réciproque de la part du public. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à une prestation aussi intense, mais j’ai franchement été impressionné, en plus d’être très nostalgique, de voir Moneen en spectacle.

Valence

Par Marie-Ève Duchesne

La pluie a repris de plus belle sur nos têtes pour Valence. L’auteur-compositeur-interprête de Québec était visiblement ému de participer au FEQ avec son batteur, Aubert, aussi natif de la ville. C’est Petit Singe qui a commencé sa performance, suivie de la très énergique Depuis Marseille de son plus récent album. Comme à son lancement, Vincent Dufour avait la foule de plus en plus nombreuse dans sa main. Elle a sauté, chanté fort le refrain de Rosier et la mélodie de Pruneau et a claqué des doigts. Que dire du plus en plus long solo de saxophone d’Antoine Bourque sur cette nouvelle itération de Sophie, chaleureusement applaudie. Une prestation bien ficelée et sans faille.

Silverstein

Par Maxime Beaulieu

On continue dans la nostalgie avec Silverstein. La formation a une grande histoire avec la ville de Québec, une des premières villes à avoir accueilli le groupe en dehors de Toronto. Le chanteur Shane Told nous raconte des anecdotes de leurs débuts à Québec, y compris leur première prestation au FEQ en ouverture de Linkin Park en 2008 .On nous offre une incroyable reprise de One Step Closer pour souligner l’occasion et rendre hommage au chanteur Chester Bennington. J’ai souvent vu Silverstein en spectacle dans les dernières années, autant j’aime les derniers albums, parfois je trouve qu’on ne pige pas assez dans le vieux matériel lors des concerts malheureusement. Reste que c’était une très bonne performance, où moshpits et circle pits sous la pluie se sont multipliés dans la foule. Si cette année marque le quinzième anniversaire de l’album « A Shipwreck in the Sand », l’an prochain sera les 25 ans du groupe, on nous promet un concert à Québec pour l’occasion.

Philippe Brach

Par Marie-Ève Duchesne

Quelle fascinante bête de scène ce Philippe Brach! Vêtu d’un chapeau en feutrine et d’une robe de chambre, l’auteur-compositeur-interprète était particulièrement en forme hier soir. Last Call a débuté ça sur les chapeaux de roue. En cette Saint-Jean des campeurs, comme l’a décrété plusieurs fois le chanteur, l’ambiance était festive, malgré la pluie, qui avait repris de plus belle. Parce que oui, c’est souvent ça avec Brach : une sorte de chaos joyeux. Les pièces de son plus récent album, dont Soleil d’automne, et des albums précédents, notamment Né pour être sauvage, sonnaient encore mieux avec les musiciens autour de l’artiste. Puis, dans la foule, un spectateur souhaitait partir un moshpit, mais Alice, ce n’est pas la chanson pour le faire, lui a dit Philippe Brach. Le temps de faire deux chansons d’Alex Burger, Brach a pris une petite pause. En guise de rappel, la foule et lui ont entonné Bonne journée. Si vous vous mordez les doigts de l’avoir manquer, sachez qu’il revient au Festif (dans une semaine) et au Pantoum en décembre.

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