Ça ne va pas super bien pour notre deuxième salon. Comme vous le savez probablement, Le Pantoum a entrepris il y a quelques temps d’importants travaux de rénovation de son immeuble. Et comme vous le savez fort sûrement, qui dit rénos en 2024 dit beaucoup d’imprévus. De l’amiante qui se cachait derrière quelques murs. Des coûts qui explosent.

On vous rassure, la petite salle de la rue Saint-Vallier, fer de lance de la scène musicale de Québec qui a permis à une tonne d’artistes d’ici de vivre de leur art… ici, ne fermera pas ses portes la semaine prochaine. Par contre, on devra couper quelque part…

On n’a pas l’habitude de faire ça ici, mais bon, comme les réseaux sociaux nous permettent de partager notre contenu, mais pas celui du voisin, on vous propose de lire les deux articles suivants du Devoir :

Le premier est une lettre ouverte de Lou-Adriane Cassidy et Ariane Roy, que vous avez peut-être vues jouer au Pantoum. En tout cas, vous les avez sûrement croisées en train d’écouter un.e de leurs ami.es présenter leurs oeuvres.

Le deuxième, un article de Sébastien Tanguay, fait un tour d’horizon de la situation avec la directrice générale Émilie Tremblay.

Paraît que le gouvernement du Québec, celui-là même qui nous casse les oreilles avec l’importance de la culture (et de notre langue), fait la sourde oreille.

Pourtant, une nation forte a une culture forte. Et une culture forte, ça commence à l’avant-garde. Espérons que le message se rendra.