Une soirée qu’on est pas prêt.es d’oublier avec Marie Céleste et Eliov

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J’avais rendez-vous jeudi soir dernier dans mon deuxième salon, Le Pantoum, avec Eliov et Marie Céleste. Ces derniers lancaient « Feux de joie » dans une salle remplie au bouchon.

C’est le sextuor Eliov qui était la première partie de Marie Céleste. Habitué.es à fouler la scène du Pantoum, les membres du groupe ont attiré mes oreilles dès les premières notes. avec leur rock prog aux accents jazz. Le groupe nous a offert plusieurs pièces inédites, dont Le givre entre nos doigts, Balançoire et Âme soeur qui sortiront prochainement, nous ont-ils promis. Les influences d’Harmonium dans certains accords de guitare s’entendent, mais Eliov y met sa touche jazz, comme si on était au Sainte-Angèle. Derrière la batterie, Charles Litalien garde le rythme tandis que Thierry Du Sablon (basse), Jules Garneau-Paulin (claviers) et Étienne Lacasse (guitare) s’ajoutent et se permettent quelques improvisations musicales . Les voix cristallines de Florence Breton et de Léa-Pascale St-Hilaire s’y ajoutent. J’ai bien hâte de découvrir leur nouvelle musique.

Puis, c’est Marie Céleste qui arrive sur scène, attendu par la foule. C’est avec Feu de joie, un de mes coups de coeur, qu’ils lancent FLASH!, la première partie de la soirée. Dès cette première incursion dans leur univers, la chorale du Pantoum embarque, chantant et sautillant sur place. Le groupe d’Alma habite la scène et son énergie est palpable. Dans un feu roulant d’indie rock, Simon et Philippe, les deux chanteurs, se partagent les chansons en prenant tour à tour le micro. Le public, dont votre humble rédactrice, tient dans la paume de leur main. Puis les premières notes de Maison-monde du quintette se font entendre et la foule embarque. On se sent les bienvenu.es dans leur univers.

Puis on change un peu de registre, avec des pièces rock plus lourdes, dont Philadelphie, qui amorce la deuxième partie de la soirée, NÉON DANS LA NUIT! Simon Duchesne (aucun lien de parenté avec moi) est fougueux et plein de passion sur scène. Et que dire d’Olivier Tremblay, Zachary Tremblay et Guillaume Sliger qui complètent le duo de chanteurs! Kérosène, l’une de mes préférées, est comme une bouffée d’énergie.

Le regard rieur, Philippe Plourde, aux claviers et à la voix, annonce qu’il s’agit de leur dernière chanson et qu’il n’y aura pas de rappel à la surprise générale. Allaient-ils oublier Elle vit dans les bois? Bien sûr que non! À la suprise du groupe, la foule reprend les paroles seule. J’ai parlé souvent du public dans cette critique, mais c’est un élément non négligeable dans un spectacle. S’il n’est pas dedans ou bien s’il est désagréable, ça se transpose sur scène. Ce soir-là, les spectacteurs.trices étaient une valeur ajoutée à l’ambiance qui régnait dans mon deuxième salon.

D’une Duchesne à un autre, Marie Céleste est un groupe à découvrir et qui j’espère a beaucoup d’autres chansons en banque.

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