La dernière journée du volet pro/vitrines du Phoque OFF a débuté une fois de plus au STUDIOTELUS du Grand Théâtre de Québec. Tout reposé après une soirée à me faire souffler du beau doux au visage, me revoilà sur la route pour écouter deux projets totalement différents qui ont su illuminer à leur manière la petite salle bétonnée de la haute-ville.
Nico Paulo
La Luso-Terreneuvienne Nico Paulo a commencé la journée tout en douceur en nous présentant des versions dépouillées, en duo, de son répertoire, notamment de son premier album sorti il y a un peu moins d’un an. Malgré leur dépouillement, les chansons de l’artiste nous atteignent droit au coeur grâce à leurs douces mélodies, mais surtout à la voix aérienne de Nico. À ajouter dans vos listes de lecture, quelque part entre Feist et Shaina Hayes.
Stoylov
On a poursuivi avec Stoylov, le projet dream pop du Montréalais Nicolas Dubé qui, de son côté, est débarqué avec son orchestre pour nous présenter quelques morceaux plutôt planants pour une fin d’avant-midi. S’il semblait parfois à l’étroit sur la petite scène du STUDIOTELUS, l’artiste s’est concentré sur ce qu’il fait de mieux : chanter et jouer des chansons aux textures riches et complexes qui méritent qu’on s’y attarde un peu plus longuement que les 20 minutes qui étaient allouées à Dubé et sa bande. Ça tombe ben, on peut écouter « Malvina », le plus récent opus de Stoylov, sur toutes les plateformes.
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