scaryspies
C’est par une pop planante que Scaryspies à ouvert la soirée de vitrine de L’Anti bar et spectacles. On sent que l’artiste basée à Montréal prend les choses aux détails près, musicalement comme dans sa prestation. Sa présence sur scène est envoûtante, sa voix juste et ses interactions nombreuses authentiques. Seule sur scène avec son bassiste, Victor Tremblay-Desrosiers (aka Yabock de Dope.gng), la prestation m’a définitivement donné envie de plus de voir l’artiste en formation complète. « Québec c’est ma ville natale. La dernière fois que j’ai monté sur scène (à Québec), je jouais un kiwi dans une pièce de théâtre. » nous lance-t-elle à la blague. Définitivement, il serait temps que ce beau projet prenne son envol dans la vieille capitale.
Violent Ground
Violent Ground ont ensuite pris d’assault l’Anti. Allan et Christian Nabinacaboo sont deux frères issus de la Nation Naskapie de Kawawachikamach dans le Nord-Est du Québec. S’adressant à nous uniquement en anglais, le duo a néanmoins su communiquer avec nous au-delà des mots, notamment par leur énergie débordante. Musicalement, leur hip-hop demeure dans les codes du style, mais est livré dans un flow fluide et maitrisé pour offrir un spectacle dynamique et explosif.
Mirò
Difficile de classer Miro, naviguant entre le hip-hop, le R&B et la pop. Depuis sa prestation à rideau 2020, je peux constater que l’artiste à gagner en confiance et témoigne d’un côté plus sensible dans sa livraison scénique. Depuis, il faut dire que deux autres albums ont vu le jour. « Mon 3e album, c’est un album de rencontres. Le genre de rencontre que tu te dis je te connais pas, mais j’ai l’impression de te connaître » nous partage-t-il entre deux morceaux. C’est avec tout autant de vitalité que Miro a meublé les vingt minutes de sa vitrine et avec une décharge de groove qu’il a terminé avec Quitter la ville, pièce marquante enregistrée avec Ariane Moffatt.
28. & The.Blind.Monkey
C’est entouré de quatre solides musiciens que se sont installés les rappeurs 28. et The.Blind.Monkey. Si la salle s’est un peu vidéo par l’heure avancée, le public toujours debout demeure en haleine. « On est content de voir qu’il y a un peu de monde de réveillé un lundi à minuit » nous lance d’ailleurs le duo. Mélodique, leur hip-hop aux accents R&B est livré avec tant de véhémence que les minutes de leur vitrine se sont écoulées à vitesse éclair. Si le duo est basé à Québec, leurs textes sont livrés dans un anglais parsemé ici et là d’accents singuliers qui nous rappelle qu’ils sont bien de chez nous et qui donne un petit côté charmant à leur proposition.
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