Phoque OFF 2024 : Photos d’une célébration hardcore à l’Impérial Bell

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Le 10 février dernier, la Série Metal du Phoque OFF battait son plein à l’Impérial Bell avec le grand retour à la maison des héros locaux Get The Shot et leurs invités.

On sentait une certaine fébrilité dans l’air, alors que tout le monde se massait autour d’un gros trou créé spontanément pour le festival du moshpit qui allait inévitablement se produire.

Ça n’a d’ailleurs pas pris trop de temps, les plus motivés ont lancé le bal au son d’IBEX. Faut dire que le groupe originaire de Moncton ne manquait pas de mordant avec son mélange de décibels à la fois punk et metal.

Caché sous des masques arborant des visages de vieux mononcles, le duo mexicain Los Viejos était résolument plus punk, mais si le groupe porte visuellement bien son nom, c’est une toute autre histoire musicalement, parce cette prestation débordait d’énergie autant sur scène que sur le parterre. Vraiment, si on était trop occuper à se rentrer dedans, on oubliait très rapidement qu’ils n’étaient que deux sur scène.

Ensuite, le groupe trifluvien Northwalk nous a ramenés dans le hardcore proprement dit avec une prestation très électrique, ce qui nous a bien préparé.es pour les têtes d’affiche de la soirée.

Gros retour à la maison pour Get the Shot. La formation menée par Jean-Philippe Lagacé (une véritable bête de scène) n’a eu besoin que de trois mesures pour mettre le monde dans sa petite poche d’en arrière. Pendant que le groupe dénonçait tout ce qui ne va pas dans notre (pas si) beau monde (que ça), sur le parterre, le défoulement était total : circle pit, wall of death et autres variations de moshpits se succédaient pendant que le monde montait allègrement sur scène pour se pitcher sur ses congénères (à l’invitation de Lagacé).

Pour votre pas très humble serviteur qui connaît fuck all au hardcore, ce fut une soirée très enrichissante. Les groupes qui se sont succédé en ont donné plein les oreilles (et oui, derrière le gueulage, il y a de véritables lignes mélodiques dignes d’une écoute attentive), le public avait beau se rentrer dedans assez joyeusement (voire violemment à certains moments), il régnait sur le parterre une bienveillance certaine et une participation enthousiaste qu’on ne voit pas dans nos shows habituels.

Surtout, si le monde ne criait pas avec les bands, il fermait sa gueule.

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