Présentés en début de spectacle comme un coup de coeur du Grand Théâtre de Québec, Fuudge possède la scène dès la première pièce, Mourir j’aime trop ça. Tu parles d’un départ en force qui place le ton de la soirée, sous le joug d’un intense (lire ici très intense) solo de guitare électrique, le premier d’une très longue lignée ce soir là au STUDIOTELUS.
C’est ça, Fuudge.
C’est une section rythmique sans compromis, qui bûche pas possible et avec une technicité, sans vraiment d’arrêt, menée par Olivier Laroche à la batterie et de P-A à la basse.
C’est de la distorsion dont on redemande sans cesse.
Et des cris du chanteur juste bien placés, où on peut toustes s’exclamer en chœur.
Mention spéciale au public qui chantait haut et fort « La vie c’est comme une grosse beurrée de marde »! C’est une foule qui hurle avant même le début d’une chanson, incapable de contenir toute l’énergie du groupe.
Fuudge en spectacle, c’est aussi l’intensité qui monte d’un cran, chanson après chanson jusqu’à devenir complètement explosif, jusqu’à en briser des cordes de guitare.
C’est David Bujold qui félicite la foule pour le moshpit. Et les claviers de Vincent Laboissonnière qui bougent dans tous les sens et s’harmonisent au reste. On sent la complicité et le plaisir à jouer ensemble que les gars de Fuudge dégagent sur scène, pour cet énième spectacle à Québec en 2023.
On les aime beaucoup chez ecoutedonc.ca, on était pas mal là partout!
Le public se laissait aller les cheveux autant que les musiciens sur scène, c’était assurément une belle leçon de rock qui nous a été livré ce soir-là, au STUDIOTELUS du Grand Théâtre de Québec.
Un spectacle de Fuudge à 20h, dans une salle où il ne fait pas extrêmement chaud, avec de l’espace pour circuler et un groupe pas complètement en sueur, c’est différent, mais pas plate!
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