Dernière grosse journée du volet PRO du Phoque OFF hier soir. Une grosse journée qui s’est terminée au lever du soleil pour plusieurs de vos pas très humbles serviteurs. Merci d’être venu.es à notre afterparty leggings, vous nous avez comblé.es de bonheur.
Cela dit, on n’est pas là pour parler de nous, on est là pour parler de la kyrielle d’artistes qui ont donné leur 220 %! LET’S GO! (Et même si on ne parle pas de vous – parce qu’on a beau essayer très très fort, on peut pas être partout à la fois, allez voir la galerie photos, vous y êtes!)
DOODOODOO
Par Mona Déry-Jacquemin
Salle pleine à l’Anti Bar & Spectacles ce soir, et pour cause! La soirée Popop rassemblait des musicien.ne.s de grand talent! Sur le côté je me faufilais pour y trouver une petite oasis au calme et apprécier pleinement ce qui va suivre. Vingt minutes d’improvisation pure qui tourneront autour de la batterie. Pour les chanceux.ses assistant au spectacle, c’était la garantie d’un merveilleux temps suspendu où il serait agréable de se laisser traverser par les sonorités, les changements de rythmes et les distorsions. Les quatres musicien.ne.s de DOODOODOO avaient une maîtrise incroyable ainsi qu’une complicité palpable et jouaient avec l’essence même du jazz par la texture de l’électro. Véritable bijou instrumental, dans une expression qui se donne toute la largeur d’exister. Assister à la naissance des notes reste une expérience divine et c’est ce que nous a offert DOODOODOO.
Ping Pong Go
Par Mona Déry-Jacquemin
Les Super Nanas du championnat Ping Pong Go continuaient la musique expérimentale instrumentale, mais cette fois à leurs épices. Le groupe gagne à chaque fois le trophée de nos cœurs avec leur électro gamer catchy et ce soir ne fut pas une exception. Frissons garantis tant la composition était agréablement pensée, un souci du détail sans rien perdre de son brillant psychédélique. Un autre quatuor de génie où le groove vous attrape graduellement pour vous faire bouncer. Un mix saveur eighties où lenteur jazzy out of space rencontre électro rythmée. Encore une fois, une énergie et un plaisir visible se dégageaient des musicien.ne.s. Après le moment spectaculaire avec la harpe lumineuse, le dancefloor s’affole, emporté par la vitesse de la chanson Corvette qui a tout emporté dans son sillage.
Patche
Par Mona Déry-Jacquemin
Première fois sur scène pour les cinq musiciens de Patche composé encore une fois d’excellents artistes déjà établis. C’était un véritable patchwork musical, électro, rock, groove, psychédélique et expérimental. L’expérimentation était cette fois-ci autour du synthé. Les rythmes étaient rapides et ronds, auxquels s’ajoutaient volontiers le mordant de la batterie, de la basse et de l’harmonica. La musique instrumentale était uniquement entrecoupée par un audio vaporeux qui viennait habiller le début de chaque morceau. Organique et loud, jouant avec les layers de textures et de sons, Patche c’était un ovni onirique qui partait dans les explorations pour mieux faire danser introspectivement les spectateurs.
Sara-Danielle
Par Noémie Rocque
C’était un retour au Pantoum pour la tendre Sara-Danielle. L’artiste avait séduit les spectateurs rassemblés au 3e étage en avril dernier. Depuis, on sent déjà l’évolution et l’assurance prendre encore plus d’ampleur. C’est dans un genre qu’elle qualifie de ginger soul, un mariage heureux entre la synth-pop, la soul et le RnB qu’elle flirte avec la douceur sans négliger les rythmiques entraînantes. La formule est gagnante et juste, accrocheuse et puissante. Définitivement une vitrine de cette artiste c’est trop peu, on reste sur notre faim.
Fernie
Par Noémie Rocque
« Aurora », le premier album de Fernie, est sorti en septembre 2021. R&B néo-soul langoureux, il hypnotise. Montréalais aux racines brésiliennes, sa présence chaude nous emporte et nous invite à se tortiller. L’artiste pousse ses notes d’une voix puissante et juste. C’est beau à entendre, mais aussi à voir. L’ambiance est guidée par les basses fréquences et nos corps s’y laissent porter. Si en studio le côté dansant reste légèrement plus timide, sur les planches la musique de Fernie implose de tout son être. Captivant, l’artiste se révèle assurément une belle découverte. Un peu forcé abrégé, celui-ci nous quitte sur un « J’ai trop parlé yo, mon set est fini », comme quoi l’art vivant c’est aussi une expérience et non pas que de la performance.
Bibi Club
Par Noémie Rocque
Bibi Club qualifie sa musique d’électro-pop-rock, mais également de living room party music et il suffit de les voir sur scène pour comprendre pourquoi. De passage à St-Roch XP en septembre dernier, les revoici pour mettre le feu au Phoque OFF. Leur musique navigue avec aisance entre les lignes planantes et dansantes. Ils n’ont beau n’être que deux, leur prestation occupe tout le rez-de-chaussée du Pantoum. La qualité de ce duo est indéniable et mérite qu’on apprenne davantage à les connaître, tout particulièrement sur scène.
Blesse
Par Noémie Rocque
blesse, c’est l’union de trois anciens Zen Bamboo sur un nouveau départ. Chacun d’eux se partage les voix, apportant une touche différente à chacune des pièces. La formule décape assurément plus que l’ancienne formation, mais il manque encore ce petit quelque chose qui distincte la formation des autres groupes du genre. Malgré cela, il faut avouer que la rigueur et l’exécution énergique des membres du groupe compensent afin de livrer une prestation qui nous emporte dans leur rock énergique.
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