AVERTISSEMENT : Le clip se termine de façon très trash. Peu appétissante. Disons-le clairement, ça vomit. Si c’est quelque chose qui vous rend mal à l’aise, on vous conseille d’attendre à demain et de simplement écouter la toune (qui est au demeurant très bonne).
Sûrette est de retour, mais cette fois, Vincent Leboeuf Gadreau mène seul sa barque. Entouré d’une belle bande de musicien.ne.s (Rachel Hardy Berlinguet à la basse, Loïc Paradis Laperrière à la batterie), il a enregistré le microalbum « Un peu amer », une galette pas mal éclectique qui sera disponible sur pas mal toutes vos plateformes préférées le 24 mars prochain.
Celui qu’on a connu au sein de Moon Too et Inner Odyssey se montre beaucoup plus cynique avec Sûrette. Pas mal de trucs se font déconstruire, par exemple la masculinité (qui a besoin de quelques bons coups de marteau), et on connaît quelques dudes qui risquent de mal réagir à l’écoute de certains textes.
ET C’EST TANT MIEUX.
Tu veux un exemple de cynisme qui risque de déranger un peu? Attends d’entendre la pièce La course à l’amour. Perso, ça m’a fait penser à du Vulgaires Machins dans ses moments les plus amers. C’est voulu. Le punk, c’est un maudit bon véhicule pour passer des messages, et on peut se permettre d’y aller assez directement sans se bâdrer avec la subtilité.
Surtout, attends de voir le clip que Vincent a coréalisé avec Charles-Vincent Dufort. Mettant en vedette un Maxime Tessier en clown un peu trop intense, le clip est, selon Vincent, « un regard un peu clownesque du Rat Race en séduction moderne, plus particulièrement, sur les applications de rencontres. Le dating… Ça devient parfois une discipline athlétique. On se garde en forme, on repousse nos limites et parfois on se blesse. Mais des fois, on n’est juste pas capable d’arrêter. Et on en vomit nos tripes. »
Officiellement, ça sort demain sur ta plateforme préférée. Mais vous nous connaissez, chaque fois qu’on dit ça, c’est parce que… ON VOUS L’OFFRE EN PRIMEUR AVANT TOUT LE MONDE!
Enjoy!
