Le 24 septembre dernier, l’auteur-compositeur-interprète montréalais (mais d’origine beleuette) Gab Bouchard est débarqué à l’Impérial Bell pour présenter les chansons de son plus récent effort intitulé « Grafignes ».
Entouré de ses fidèles écuyers, l’artiste à la moustache à rendre jaloux tous ceux qui essaient d’en avoir une a balancé ses nouvelles tounes toutes aussi tristes les unes les autres, mais avec un entrain qui nous fait oublier tout le côté un peu sombret des textes. Personne ne sera surpris d’apprendre que la foule TRÈS compacte (l’Impérial était bondé) connaissait les nouvelles chansons par coeur, et la Petite chorale de l’Impérial s’en est donnée à coeur joie à plus d’une reprise.
Pour ce spectacle un peu spécial où une partie des recettes était remise à la Fondation evenko, qui encourage les jeunes à s’épanouir par l’entremise des arts de la scène, Bouchard avait invité quelques artistes à se joindre à lui, le temps de pousser quelques-unes de leurs propres chansons. On a pu entendre l’excellente autrice-compositrice atikamekw Laura Niquay, la puissante Marie-Pierre Arthur et le très local Valence. Ça s’est fait sans temps morts, et Bouchard et ses acolytes ont (bien) servi de house band à ces invité.e.s de marque.
Que les jeunes connaissent les tounes de Gab par coeur, ça ne surprend personne, mais qu’on les entende chanter Si tu savais et (surtout) Des feux pour voir avec Marie-Pierre, je sais pas, mais ça m’a ému pas mal.
Somme toute une belle soirée avec un gars qui a tout l’avenir devant lui. La tristesse a tellement l’air de le rendre heureux!