Être isolé à la maison pour les deux premiers jours du Festival d’été de Québec, voir tout le monde avoir du fun pendant qu’on tousse notre vie en écoutant des vieilles séries sur les Internets, c’est un peu rough sur la santé mentale. Heureusement, mon équipe est là et veille au grain, et on a quelques petits comptes rendus à vous présenter! On n’a pas de photos originales pour ces deux premières journées, mais ça change dès ce soir! J’ai hâte de vous retrouver (même si c’est avec mon masque). – Jacques Boivin
C’est reparti, comme dans le bon vieux temps! Des scènes remplies d’yeux brillants, de la musique qu’on entend à des kilomètres à la ronde, yep, le Festival d’été de Québec bat son plein pour une nouvelle édition qui promet d’être pleine d’émerveillement.
6 juillet – Charlotte Cardin
L’artiste montréalaise Charlotte Cardin a ouvert le Festival d’été de Québec avec une énergie magnifique. Son sourire témoignait avec candeur de tout le bonheur qu’elle ressentait à faire vibrer les milliers de personnes massées sur les Plaines d’Abraham hier soir – mais elle et les excellents musiciens qui l’accompagnaient n’étaient pas seuls pour tenir cette foule immense en haleine. Patrick Watson, un autre grand musicien issu de la scène musicale montréalaise, est monté sur scène pour interpréter avec elle quelques morceaux au piano – autant de son répertoire à lui que de celui de Charlotte, et même de celui de Rihanna, avec une version originale de Diamonds. Outre ses propres compositions, comme Main girl ou Phoenix, la jeune Montréalaise a également repris avec une fougue dansante Fou n’importe où, de Daniel Bélanger. La soirée s’est terminée dans une pluie de confettis, promesse éclatée du raz-de-marée musical que le FEQ, après deux ans d’arrêt forcé, va faire déferler sur la ville de Québec dans la prochaine semaine. Ça va groover ! – Florence Bordeleau-G
7 juillet – Robert Robert
Arthur Gaumont-Marchand, alias Robert Robert, a ouvert en grand la scène Hydro-Québec du Festival d’été de Québec hier soir, avec MP3 pour les fleurs de printemps (qui est d’ailleurs, sans aucun doute, ma chanson préférée de son plus récent album, « Silicone Villeray »). Sa nonchalance festive a tranquillement réchauffé la foule, composée de fan finis, de familles et de mélomanes explorateurs, qui se faisait de plus en plus compacte au fur et à mesure que la soirée avançait. Accompagné de Lazare à la batterie et Jeanne aux « divers instruments », le DJ a clos en grand sa performance avec Les gens, un de ses morceaux les plus dansants, qui doit sans doute son succès à l’équilibre étonnant entre indolence et électro pop, introspection et laisser-aller euphorique. – Florence Bordeleau-G
Arooj Aftab
Arooj aftab nous a offert une prestation tout en douceur pendant laquelle elle a laissé pleinement s’exprimer ses musiciens de grandes qualités. Ils ont profité de plusieurs segments instrumentals et de lors de solos qui auront tour à tour mis de l’avant sa harpiste, son violoniste et son guitariste. Ce dernier a d’ailleurs joué à la fin du spectacle un instrument que je n’avais encore jamais vu et dont je ne connais pas le nom. Si jamais quelqu’un le connaît, je serait heureux de profiter de cette connaissance. Elle nous a également parlé de son dernier album qui est un mélange d’amour et de tragédie. Comme selon elle le Monde est tragique son album est de la pop culture. Elle semble ne pas aimer nos moustiques mais ce n’est pas ici ça pire expérience. Elle nous raconte ainsi qu’elle avait passé un spectacle complet avec un énorme moustique sur son micro ce qui la marqué. Pour conclure, je serais intéressé à la revoir dans un cadre plus intimiste en acoustique. Ce serait un cadre qui devrait bien lui convenir et permette une plus grande proximité avec le public. – Adrien Le Toux
Bon Enfant
Daphné Brissette et ses six acolytes endiablés ont su enflammer la scène Hydro-Québec, après Robert-Robert et Arooj Aftab. L’énergie déchaînée des membres du groupe m’a carrément dévorée : je suis rentrée chez moi épuisée d’avoir crié et brassé en continu pendant presque deux heures. Moshpit et bodysurf étaient au rendez-vous dans cette foule pleine d’amour et belle à voir. Bon Enfant est dans la programmation de pratiquement tous les festivals cet été au Québec : courez, il reste peut-être des places! (NDLR : Ils sont aussi au Grand Théâtre de Québec le 10 novembre prochain) – Florence Bordeleau-G
Le Festival d’été se poursuit ce soir avec la soirée country sur les Plaines, mais on va surveiller surtout ce qui va se passer à la scène Hydro-Québec avec un trio d’enfer : Lydia Képinski, Choses Sauvages et Hubert Lenoir. Arrivez tôt, ça va se remplir vite!