L’auteur-compositeur-interprète d’origine beauceronne Olivier Lessard continue de nous mettre l’eau à la bouche avec un deuxième extrait de son album à venir (« On s’était arrêté pisser sur la route Cumberland, le vent soufflait doucement »). Intitulée Soleil infini, ce déchirant, mais touchant hommage à la grand-mère de l’artiste parle de mort… et de printemps.
Ne vous fiez pas à la douceur des premières notes, parce que l’intensité grimpe au fil de la pièce avant d’exploser dans un très bruyant élan post-rock. En gros, ça va vous brasser le dedans. Ne vous étonnez pas si la chair de poule apparaît, et il est probable que vos yeux se mouillent un brin.
Bien entouré, Lessard a enregistré le tout avec Agathe Dupéré (réalisation, basse, claviers), Marc-André Labelle (guitare) et Olivier Cousineau (batterie).
Le clip réalisé par Paul Dussault nous emmène faire un tour de char. On s’arrête devant un feu (de joie, un incendie, on le sait pas trop) où quelques ami.e.s se sont rassemblé.e.s. C’est gris, c’est sombre, et ça représente parfaitement la tristesse de la chanson. Heureusement, il y a le feu pour donner un peu de couleur et de lumière à l’ensemble, comme un triste « au revoir » auquel on colle une toute petite lueur d’espoir.
Le tout sort officiellement demain, mais on vous présente le clip en primeur. Attention, ça pince le coeur à plusieurs endroits!