Gus Englehorn – « Death & Transfiguration »

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L’auteur-compositeur-interprète d’origine alaskaine (mais vivant au Québec) Gus Englehorn vient de lancer l’album Death & Transfiguration, une délicieuse galette indie rock de 26 minutes sans chichi, ni fla fla, qui se concentre sur l’essentiel : des textes savoureux et des mélodies accrocheuses.

Avec sa complice Estée Preda, le planchiste errant devenu troubadour a concocté ces neuf pièces qui nous font découvrir son univers, parfois à travers les yeux de son petit frère autiste, parfois à travers les siens. Les textes sont imagés pas possible et sont autant d’occasions de décrocher du monde réel.

Ce qui ne gâche absolument rien, c’est que ces jolis textes sont accompagnés de mélodies accrocheuses, d’arrangements fichtrement simples, mais non moins efficaces, et de la voix nasillarde, mais bien maîtrisée, d’Englehorn.

Même si certains morceaux sont plus réussis que d’autres (savoureuse Stay Little, entraînante Patty Sees Her Soul, absurde Dead Swan, rêveuse Visions, entre autres), y’a absolument rien sur Death & Transfiguration qui donne le goût d’appuyer sur les petites flèches doubles du lecteur. Au contraire, bien que l’album dure 26 minutes, on a l’impression de n’en avoir pris que 10. On se surprend même à regarder sa montre pour s’assurer qu’il n’y a pas eu d’erreur dans la durée des chansons!

Non, y en a pas. Le temps passe juste BEN BEN BEN vite avec Gus.

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